Gaëtan ROUSSEL

Président du jury Musique
Auteur, compositeur, interprète

Depuis 1997, date de parution du premier album de Louise Attaque, Gaëtan Roussel n’a jamais cessé de se réinventer et de se multiplier. Avec son groupe phare ou au sein de TaRMaC, il a déjà taillé pas mal de routes qui figurent en axes majeurs dans la cartographie du rock français contemporain.
Un peu par hasard, il croise la route d’Alain Bashung et, à sa demande, ajoute à son CV d’auteur/compositeur cette qualité d’arrangeur et de réalisateur qui ne demandait qu’à éclore. Depuis l’essentiel Bleu Pétrole (2008), les offres de services se sont logiquement bousculées.
Avec Ginger (2010), son premier album solo, Gaëtan Roussel part en recherche de nouvelles stimulations musicales et humaines. Une longue et bouillonnante tournée de deux ans ne l’empêche toutefois pas de mener de front plusieurs projets, notamment l’écriture de bandes originales de films (Louise Michel, Mammuth, Camille Redouble), ou la réinvention, aux Francofolies de La Rochelle, de l’album Play Blessures d’Alain Bashung (2013).
Ginger est le disque d’un affranchi, capable après une longue et fertile aventure en groupe(s) de bouleverser son langage musical et de rénover à la fois sa manière d’écrire et de chanter. Album puzzle et jouissif, entrechoquant l’anglais et le français, il permet à Gaëtan Roussel de renaître à la scène différemment qu’en tant que leader de troupe, plus volontiers en révélateur d’énergies collectives et d’échanges sans frontière. L’iimportant succès critique et public de l’album réconforte au passage cet homme sans cesse en proie au doute sur la validité et la pérennité de ses intuitions.
L’Orpailleur (2013), deuxième album solo, enregistré sans recours à des invités, et presque uniquement en français recentre un peu plus le propos sur son auteur. « La Simplicité ça paraît toujours avoir existé », cela résonne comme le mode d’emploi de cet album à la fois lumineux en apparence et complexe en nature, où la recherche sonore n’obstrue jamais l’éclosion des mélodies et où la volonté d’échapper aux formats traditionnels des chansons n’empêche pas celle-ci de sonner immédiatement familières !

Depuis 1997, date de parution du premier album de Louise Attaque, Gaëtan Roussel n’a jamais cessé de se réinventer et de se multiplier. Avec son groupe phare ou au sein de TaRMaC, il a déjà taillé pas mal de routes qui figurent en axes majeurs dans la cartographie du rock français contemporain.
Un peu par hasard, il croise la route d’Alain Bashung et, à sa demande, ajoute à son CV d’auteur/compositeur cette qualité d’arrangeur et de réalisateur qui ne demandait qu’à éclore. Depuis l’essentiel Bleu Pétrole (2008), les offres de services se sont logiquement bousculées.
Avec Ginger (2010), son premier album solo, Gaëtan Roussel part en recherche de nouvelles stimulations musicales et humaines. Une longue et bouillonnante tournée de deux ans ne l’empêche toutefois pas de mener de front plusieurs projets, notamment l’écriture de bandes originales de films (Louise Michel, Mammuth, Camille Redouble), ou la réinvention, aux Francofolies de La Rochelle, de l’album Play Blessures d’Alain Bashung (2013).
Ginger est le disque d’un affranchi, capable après une longue et fertile aventure en groupe(s) de bouleverser son langage musical et de rénover à la fois sa manière d’écrire et de chanter. Album puzzle et jouissif, entrechoquant l’anglais et le français, il permet à Gaëtan Roussel de renaître à la scène différemment qu’en tant que leader de troupe, plus volontiers en révélateur d’énergies collectives et d’échanges sans frontière. L’iimportant succès critique et public de l’album réconforte au passage cet homme sans cesse en proie au doute sur la validité et la pérennité de ses intuitions.
L’Orpailleur (2013), deuxième album solo, enregistré sans recours à des invités, et presque uniquement en français recentre un peu plus le propos sur son auteur. « La Simplicité ça paraît toujours avoir existé », cela résonne comme le mode d’emploi de cet album à la fois lumineux en apparence et complexe en nature, où la recherche sonore n’obstrue jamais l’éclosion des mélodies et où la volonté d’échapper aux formats traditionnels des chansons n’empêche pas celle-ci de sonner immédiatement familières !