L’interactivité au goût du jour

Pour la première année du workshop en écriture transmédia, la marraine Catherine Cuenca a supervisé trois projets sélectionnés.

Van Gogh, de Sandra Devonnay et Aude de Roussy

Ici, Van Gogh est de nouveau chez nous. Le peintre est transposé dans notre époque en tant que personnage de fiction qui évolue dans un esprit punk.
Le projet transmedia s’articule autour de 3 supports (une série policière, un web documentaire interactif et une exposition) et vise un vaste public de 20 à 50 ans. Les scénaristes mêlent intelligemment fiction et réalité en conférant le premier rôle au spectateur.
Pour elles, il s’agit de mettre en lumière une lecture contemporaine de la peinture de Van Gogh. Que peindrait-il s’il était parmi nous ? Quel serait son rapport aux prostituées ou aux drogues ?
Le projet renouvelle le portrait connu du peintre en interrogeant des zones d’ombre tels que sa mort et ses liens familiaux.

Les vitrines de la prostitution, Sonia Delhaye

Le projet transmedia est conçu comme un site de shopping en ligne. Mais, au lieu d’acheter la robe tendance de l’été, on paie fictivement une femme, un homme ou un enfant pour obtenir une prestation. Prestation qui s’avère en fait être un témoignage sensible et touchant de la personne que l’on a "acheté".
Derrière cet aspect interactif fantaisiste surgit donc un discours assez virulent qui aspire à sensibiliser les spectateurs quant à la gravité de l’industrie du sexe et du consumérisme. Fond et forme se font ainsi écho à travers ce dispositif coloré.
"Voulez-vous acheter ?" OUI : une vidéo apparaît.
NON : de nouveaux choix s’offrent à vous.
La scénariste propose donc un discours qui interroge la sexualité de la femme et dénonce sa marchandisation à travers une narration guidée que sert le transmedia et qui permet de se mettre dans la peau des prostituées.

La compagnie du stop, d’Hugues Bourdoncle

Questionner le rapport à l’autre ; interroger l’influence de l’espace sur la parole et le dialogue ; proposer sa vision du voyage : telle sont les ambitions du scénariste qui illustre ses propos à travers la configuration de l’auto-stop. Visant un public large de 18 à 65 ans, il met en place un dispositif vecteur de voyages et de rencontres.
Son projet combine deux voyages : le premier avec des inconnus rencontrés au hasard de ses pérégrinations en auto-stop ; le second dans un voyage avec un philosophe qui questionne le rapport à l’autre. L’internaute a la possibilité de naviguer librement entre ces deux déplacements.

Little Heroes, Virginie Paulus

Imaginez qu’un service pédiatrique hospitalier devienne, par la magie d’une application sur smartphone ou tablette, un gigantesque vaisseau spatial à explorer, à visiter, et propice à de magnifiques aventures. Un lieu où chaque enfant a sa place et où il apprend, de façon ludique, à se rassurer face à cet inconnu et à se sociabiliser avec les autres.
Conçu initialement par un groupe de quatre étudiants de l’École des Gobelins d’Annecy, dont Virginie Paulus est la représentante à Valence, ce projet revisite le transmédia par le biais d’une vision sociale et thérapeutique. L’ambition est douce, humaniste : créer un jeu à destination des enfants en milieu hospitalier.

Van Gogh, de Sandra Devonnay et Aude de Roussy

Ici, Van Gogh est de nouveau chez nous. Le peintre est transposé dans notre époque en tant que personnage de fiction qui évolue dans un esprit punk.
Le projet transmedia s’articule autour de 3 supports (une série policière, un web documentaire interactif et une exposition) et vise un vaste public de 20 à 50 ans. Les scénaristes mêlent intelligemment fiction et réalité en conférant le premier rôle au spectateur.
Pour elles, il s’agit de mettre en lumière une lecture contemporaine de la peinture de Van Gogh. Que peindrait-il s’il était parmi nous ? Quel serait son rapport aux prostituées ou aux drogues ?
Le projet renouvelle le portrait connu du peintre en interrogeant des zones d’ombre tels que sa mort et ses liens familiaux.

Les vitrines de la prostitution, Sonia Delhaye

Le projet transmedia est conçu comme un site de shopping en ligne. Mais, au lieu d’acheter la robe tendance de l’été, on paie fictivement une femme, un homme ou un enfant pour obtenir une prestation. Prestation qui s’avère en fait être un témoignage sensible et touchant de la personne que l’on a "acheté".
Derrière cet aspect interactif fantaisiste surgit donc un discours assez virulent qui aspire à sensibiliser les spectateurs quant à la gravité de l’industrie du sexe et du consumérisme. Fond et forme se font ainsi écho à travers ce dispositif coloré.
"Voulez-vous acheter ?" OUI : une vidéo apparaît.
NON : de nouveaux choix s’offrent à vous.
La scénariste propose donc un discours qui interroge la sexualité de la femme et dénonce sa marchandisation à travers une narration guidée que sert le transmedia et qui permet de se mettre dans la peau des prostituées.

La compagnie du stop, d’Hugues Bourdoncle

Questionner le rapport à l’autre ; interroger l’influence de l’espace sur la parole et le dialogue ; proposer sa vision du voyage : telle sont les ambitions du scénariste qui illustre ses propos à travers la configuration de l’auto-stop. Visant un public large de 18 à 65 ans, il met en place un dispositif vecteur de voyages et de rencontres.
Son projet combine deux voyages : le premier avec des inconnus rencontrés au hasard de ses pérégrinations en auto-stop ; le second dans un voyage avec un philosophe qui questionne le rapport à l’autre. L’internaute a la possibilité de naviguer librement entre ces deux déplacements.

Little Heroes, Virginie Paulus

Imaginez qu’un service pédiatrique hospitalier devienne, par la magie d’une application sur smartphone ou tablette, un gigantesque vaisseau spatial à explorer, à visiter, et propice à de magnifiques aventures. Un lieu où chaque enfant a sa place et où il apprend, de façon ludique, à se rassurer face à cet inconnu et à se sociabiliser avec les autres.
Conçu initialement par un groupe de quatre étudiants de l’École des Gobelins d’Annecy, dont Virginie Paulus est la représentante à Valence, ce projet revisite le transmédia par le biais d’une vision sociale et thérapeutique. L’ambition est douce, humaniste : créer un jeu à destination des enfants en milieu hospitalier.