Pitch des auteurs sélectionnés au Workshop Bible de série TV

Après les auteurs de long-métrages et de création transmedia, c’est au tour des 9 scénaristes à l’origine des 6 projets sélectionnés parmi plus de 70 candidatures de pitcher leur idée de série TV.

Après une grosse journée d’atelier à Paris en mars avec Eli G. Abécéra, ils ont retravaillé pendant un mois pour renforcer leurs projets, qu’ils présentent aujourd’hui en 14 minutes (et pas une de plus) devant le jury création.

Barbès Palace de Nour Ben Salem et Julien Menanteau

Ce projet de série feuilletonante en 6x52’ nous entraine au coeur du quartier de Barbès, terre d’élection de tous les déracinés. On suit Wissem, jeune musicien tunisien, qui vient d’arriver à la Goutte D’Or dans le but d’intégrer le conservatoire, mais surtout, de retrouver son père qu’il n’a jamais connu. Il commence à vendre des cigarettes de contrebande et gravi peu à peu les échelons de ce trafic clandestin.

En quête d’une figure paternelle qui va le décevoir, c’est dans la musique qu’il trouve un équilibre : on découvre au fil ses rencontres, cette grande famille de déracinés qui peuple Barbès, village dans la ville et véritable terre d’arrivants entre la Gare du Nord et la Gare de l’Est.

Déviation de Marie Maillos

« Quand il n’y a pas de destination, c’est le voyage qui compte »

Cette série en 10x52’ se déroule à bord d’un train qui n’atteindra jamais sa destination finale : mystérieusement bloqués dans un tunnel et sans nouvelles de l’extérieur, les passagers vont peu à peu fonder une micro-société et se découvrir les uns les autres, dévoilant dans l’épreuve leur part de monstruosité.

Inspirée par son passé de contrôleuse SNCF, l’auteur nous livre une série percutante qui cherche sans cesse à questionner le spectateur sur sa part d’ombre.

Comme un roi de Lucie Le Carrer et Archibald Martin

Et si Louis XVI n’avait pas été guillotiné ?

Uchronie grinçante aux accents éminemment politiques, Comme un roi nous plonge au coeur d’une France qui ne serait pas sortie de la Monarchie Constitutionnelle. En 2016, le pays est alors dirigé par Louis de Bourbon, leader fantasque et écrivain raté, qui veut donner un nouvel élan à sa vie en sortant le peuple français de la crise et de la morosité.

Entre dimension burlesque, à la Charlie Chaplin dans « The Dictator », et questionnement sur la crise politique actuelle, le projet promet une réflexion autour du pouvoir et de ses abus.

Egérie de Julie Debiton et Elisabeth Chanay

Dans les années 70, la vie au sein de la rédaction d’ Egérie, magazine féminin le plus lu du pays, révèle l’émergence des premiers débats féministes et des prises de position surprenantes de celles qui « dictent » aux femmes leur façon d’être.

Portraits de toute une génération, la série interroge le rapport qu’ont les femmes au pouvoir, leur désir d’émancipation qu’elles doivent concilier avec les diktats sur la féminité promus par les magazines féminins.

Emmenez-moi de Romy Trajman

Projet en 3x52’ autour du thème brulant de l’immigration forcée, la série suit la trajectoire d’une famille syrienne forcée à l’exil. Tahar et Sara vont devoir lutter pour régulariser leur situation dans une France en perte de repères, au risque de se perdre eux mêmes. Tahar se retrouve impliqué dans un trafic d’armes à destination de la Syrie, et participe à une guerre contre laquelle il devrait lutter.

La série interroge la capacité de l’homme à se réinventer une vie dans l’urgence, et la difficulté de rester fidèles à ses valeurs lorsqu’on n’a plus aucun repère.

Les Grands Frères de Caroline Pesenti

« Quand c’est le peuple qui rackette le pouvoir »

Une ville post-industrielle craignosse connait une étrange paix sociale suite à l’élection d’un milliardaire comme maire. Intrigué par l’entente entre les caïds de la cité HLM et les élus, un journaliste décide d’enquêter et va découvrir que la docilité de la jeunesse a un prix. Dans cette ville où tout se monnaye, le maire milliardaire est tout-puissant et manipule l’enquête à sa guise.

Cette série chorale ambitieuse questionne le rapport entre capital et idéal, ainsi que les conflits générationnels et inter-générationnels.

Après une grosse journée d’atelier à Paris en mars avec Eli G. Abécéra, ils ont retravaillé pendant un mois pour renforcer leurs projets, qu’ils présentent aujourd’hui en 14 minutes (et pas une de plus) devant le jury création.

Barbès Palace de Nour Ben Salem et Julien Menanteau

Ce projet de série feuilletonante en 6x52’ nous entraine au coeur du quartier de Barbès, terre d’élection de tous les déracinés. On suit Wissem, jeune musicien tunisien, qui vient d’arriver à la Goutte D’Or dans le but d’intégrer le conservatoire, mais surtout, de retrouver son père qu’il n’a jamais connu. Il commence à vendre des cigarettes de contrebande et gravi peu à peu les échelons de ce trafic clandestin.

En quête d’une figure paternelle qui va le décevoir, c’est dans la musique qu’il trouve un équilibre : on découvre au fil ses rencontres, cette grande famille de déracinés qui peuple Barbès, village dans la ville et véritable terre d’arrivants entre la Gare du Nord et la Gare de l’Est.

Déviation de Marie Maillos

« Quand il n’y a pas de destination, c’est le voyage qui compte »

Cette série en 10x52’ se déroule à bord d’un train qui n’atteindra jamais sa destination finale : mystérieusement bloqués dans un tunnel et sans nouvelles de l’extérieur, les passagers vont peu à peu fonder une micro-société et se découvrir les uns les autres, dévoilant dans l’épreuve leur part de monstruosité.

Inspirée par son passé de contrôleuse SNCF, l’auteur nous livre une série percutante qui cherche sans cesse à questionner le spectateur sur sa part d’ombre.

Comme un roi de Lucie Le Carrer et Archibald Martin

Et si Louis XVI n’avait pas été guillotiné ?

Uchronie grinçante aux accents éminemment politiques, Comme un roi nous plonge au coeur d’une France qui ne serait pas sortie de la Monarchie Constitutionnelle. En 2016, le pays est alors dirigé par Louis de Bourbon, leader fantasque et écrivain raté, qui veut donner un nouvel élan à sa vie en sortant le peuple français de la crise et de la morosité.

Entre dimension burlesque, à la Charlie Chaplin dans « The Dictator », et questionnement sur la crise politique actuelle, le projet promet une réflexion autour du pouvoir et de ses abus.

Egérie de Julie Debiton et Elisabeth Chanay

Dans les années 70, la vie au sein de la rédaction d’ Egérie, magazine féminin le plus lu du pays, révèle l’émergence des premiers débats féministes et des prises de position surprenantes de celles qui « dictent » aux femmes leur façon d’être.

Portraits de toute une génération, la série interroge le rapport qu’ont les femmes au pouvoir, leur désir d’émancipation qu’elles doivent concilier avec les diktats sur la féminité promus par les magazines féminins.

Emmenez-moi de Romy Trajman

Projet en 3x52’ autour du thème brulant de l’immigration forcée, la série suit la trajectoire d’une famille syrienne forcée à l’exil. Tahar et Sara vont devoir lutter pour régulariser leur situation dans une France en perte de repères, au risque de se perdre eux mêmes. Tahar se retrouve impliqué dans un trafic d’armes à destination de la Syrie, et participe à une guerre contre laquelle il devrait lutter.

La série interroge la capacité de l’homme à se réinventer une vie dans l’urgence, et la difficulté de rester fidèles à ses valeurs lorsqu’on n’a plus aucun repère.

Les Grands Frères de Caroline Pesenti

« Quand c’est le peuple qui rackette le pouvoir »

Une ville post-industrielle craignosse connait une étrange paix sociale suite à l’élection d’un milliardaire comme maire. Intrigué par l’entente entre les caïds de la cité HLM et les élus, un journaliste décide d’enquêter et va découvrir que la docilité de la jeunesse a un prix. Dans cette ville où tout se monnaye, le maire milliardaire est tout-puissant et manipule l’enquête à sa guise.

Cette série chorale ambitieuse questionne le rapport entre capital et idéal, ainsi que les conflits générationnels et inter-générationnels.