Projection de "Cornelius, le meunier hurlant" au Navire

Hier soir, Yann Le Quellec présentait son premier film, qui ne sortira en salle que le 2 mai : Cornélius, le meunier hurlant, librement adapté du roman de Arto Paasilinna, qui raconte comment la venue d’un meunier errant (Bonaventure Gacon), à la recherche du vent parfait pour construire son moulin, bouleverse le quotidien de la fille d’un maire (Anaïs Demoustier), vouée à épouser un homme qu’elle n’aime pas. Une œuvre rare et ambitieuse, qui mêle western, burlesque et chorégraphie.

C’est l’audace de ce projet, dont on voit peu d’équivalent en France, qui a fait dire oui à Gustave Kervern, sans hésiter. « C’est du western, un conte, du Pagnol, de la danse et du cirque… », la salle approuve – « Vous êtes d’accord avec moi, hein ? »

Il n’y a qu’au festival de Valence que tous les scénaristes d’un film sont présents parmi l’équipe du film pour répondre aux questions du public. Gladys Marciano explique qu’elle est arrivée alors que Le Quellec avait déjà une version assez abouti de son scénario, et qu’elle a aidé le scénariste/réalisateur à s’émanciper du livre de Paasilinna, à s’en écarter pour créer une version personnelle de l’histoire.

David Elkaïm parle de leur réflexion autour du protagoniste, fréquente chez les scénaristes : pour lui, c’est Carmen le personnage principal. Malgré la trajectoire tragique du personnage de Cornélius, la femme ouvre à un avenir possible, une émancipation.

Mais le film tient surtout à la performance de Bonaventure Gacon. Lorsqu’un ami a parlé du circassien à Le Quellec pour incarner son personnage, il avait une bonne et une mauvaise nouvelle : la bonne c’est que Bonvanture Gacon était le personnage, la mauvaise c’est qu’il n’accepterait jamais de jouer au cinéma. Mais pour le film, toute sa troupe s’est mise au chômage technique pendant trois mois pour lui permettre de faire ce projet. « C’est le genre de personne qui inspire des gestes altruistes comme ça », conclut le réalisateur.

Hier soir, Yann Le Quellec présentait son premier film, qui ne sortira en salle que le 2 mai : Cornélius, le meunier hurlant, librement adapté du roman de Arto Paasilinna, qui raconte comment la venue d’un meunier errant (Bonaventure Gacon), à la recherche du vent parfait pour construire son moulin, bouleverse le quotidien de la fille d’un maire (Anaïs Demoustier), vouée à épouser un homme qu’elle n’aime pas. Une œuvre rare et ambitieuse, qui mêle western, burlesque et chorégraphie.

C’est l’audace de ce projet, dont on voit peu d’équivalent en France, qui a fait dire oui à Gustave Kervern, sans hésiter. « C’est du western, un conte, du Pagnol, de la danse et du cirque… », la salle approuve – « Vous êtes d’accord avec moi, hein ? »

Il n’y a qu’au festival de Valence que tous les scénaristes d’un film sont présents parmi l’équipe du film pour répondre aux questions du public. Gladys Marciano explique qu’elle est arrivée alors que Le Quellec avait déjà une version assez abouti de son scénario, et qu’elle a aidé le scénariste/réalisateur à s’émanciper du livre de Paasilinna, à s’en écarter pour créer une version personnelle de l’histoire.

David Elkaïm parle de leur réflexion autour du protagoniste, fréquente chez les scénaristes : pour lui, c’est Carmen le personnage principal. Malgré la trajectoire tragique du personnage de Cornélius, la femme ouvre à un avenir possible, une émancipation.

Mais le film tient surtout à la performance de Bonaventure Gacon. Lorsqu’un ami a parlé du circassien à Le Quellec pour incarner son personnage, il avait une bonne et une mauvaise nouvelle : la bonne c’est que Bonvanture Gacon était le personnage, la mauvaise c’est qu’il n’accepterait jamais de jouer au cinéma. Mais pour le film, toute sa troupe s’est mise au chômage technique pendant trois mois pour lui permettre de faire ce projet. « C’est le genre de personne qui inspire des gestes altruistes comme ça », conclut le réalisateur.