Rencontre avec Matthew Robbins

Le scénariste donne de grandes réponses à nos petites questions.

Nous avons rencontré Matthew Robbins, la star américaine du festival, scénariste de renom qui a notamment débuté au cinéma en cosignant Sugarland Express de Steven Spielberg en 1974 (Prix du scénario au Festival de Cannes tout de même ! Pas mal le bleu…). On en a profité pour lui demander quel principal conseil il donnerait à un scénariste en devenir qui se lance dans son premier projet d’écriture. La réponse en un mot : le PERSONNAGE !

Matthew en parlait déjà dans sa Master Class et n’en démord pas, le personnage c’est la « fondation du film », c’est « le morceau de marbre dans lequel on va sculpter l’histoire ». En France on a pour tradition de commencer par écrire (et réaliser) un court métrage mais Matthew Robbins vous conseille de passer directement au long, c’est là qu’on peut développer au mieux son personnage. Le scénariste nous parle de son goût pour les personnages extrêmes, complexes, contradictoires ou fous, on peut ajouter tous les éléments qui rendent votre personnage vaste et insaisissable. « Faites des personnages dont on se souvient dix ans après. Des personnages qui ont leurs énormités ! Les films adorent les choses énormes. »

Quand on lui demande quel film déjà existant il aurait aimé écrire, il donne en exemple le récent The Big Short dont il félicite le travail scénaristique d’une adaptation d’un roman réputé difficile à adapter et aussi justement le traitement des personnages. D’ailleurs Matthew aime quand le personnage brise le quatrième mur et s’adresse au spectateur (nous avons oublié de lui demander ce qu’il pensait de Deadpool ou House of Cards). Il nous avoue enfin être envieux du scénario de Docteur Folamour mais non, il n’écrira pas de remake !

Matthew Robbins évoque les réalisateurs qui le fascinaient quand il était plus jeune, Hitchcock, Kazan, Kurosawa mais surtout Vittorio De Sica dont le film Umberto D continue de l’extasier (mais si vous lui demandez d’en parler, il promet de ne pas vous spoiler le film).

Quant au film qu’il aurait rêvé d’écrire jusque-là, il semble que Matthew Robbins ait déjà accompli son but. Le film n’est pas encore réalisé et tout ce qu’on sait aujourd’hui c’est qu’il raconte l’histoire d’un enfant avec un pouvoir surnaturel et une relation complexe avec la figure paternelle… A suivre donc !

Nous avons rencontré Matthew Robbins, la star américaine du festival, scénariste de renom qui a notamment débuté au cinéma en cosignant Sugarland Express de Steven Spielberg en 1974 (Prix du scénario au Festival de Cannes tout de même ! Pas mal le bleu…). On en a profité pour lui demander quel principal conseil il donnerait à un scénariste en devenir qui se lance dans son premier projet d’écriture. La réponse en un mot : le PERSONNAGE !

Matthew en parlait déjà dans sa Master Class et n’en démord pas, le personnage c’est la « fondation du film », c’est « le morceau de marbre dans lequel on va sculpter l’histoire ». En France on a pour tradition de commencer par écrire (et réaliser) un court métrage mais Matthew Robbins vous conseille de passer directement au long, c’est là qu’on peut développer au mieux son personnage. Le scénariste nous parle de son goût pour les personnages extrêmes, complexes, contradictoires ou fous, on peut ajouter tous les éléments qui rendent votre personnage vaste et insaisissable. « Faites des personnages dont on se souvient dix ans après. Des personnages qui ont leurs énormités ! Les films adorent les choses énormes. »

Quand on lui demande quel film déjà existant il aurait aimé écrire, il donne en exemple le récent The Big Short dont il félicite le travail scénaristique d’une adaptation d’un roman réputé difficile à adapter et aussi justement le traitement des personnages. D’ailleurs Matthew aime quand le personnage brise le quatrième mur et s’adresse au spectateur (nous avons oublié de lui demander ce qu’il pensait de Deadpool ou House of Cards). Il nous avoue enfin être envieux du scénario de Docteur Folamour mais non, il n’écrira pas de remake !

Matthew Robbins évoque les réalisateurs qui le fascinaient quand il était plus jeune, Hitchcock, Kazan, Kurosawa mais surtout Vittorio De Sica dont le film Umberto D continue de l’extasier (mais si vous lui demandez d’en parler, il promet de ne pas vous spoiler le film).

Quant au film qu’il aurait rêvé d’écrire jusque-là, il semble que Matthew Robbins ait déjà accompli son but. Le film n’est pas encore réalisé et tout ce qu’on sait aujourd’hui c’est qu’il raconte l’histoire d’un enfant avec un pouvoir surnaturel et une relation complexe avec la figure paternelle… A suivre donc !