Workshop destins animés

Les quatre candidats ont suivi un modèle de pitch précis : synopsis, intention, forme graphique choisie, état d’avancement du projet et « Je recherche un producteur :) ».

Première participante, Mélodie Wegnez nous a pitché son drame pour adultes de 10-15 minutes, Ce qui nous lie (ex La Valise et le cercueil) qui évoque une rencontre foudroyante entre deux hommes sur un quai de gare. En 1959, en pleine guerre d’Algérie, Adil, 62 ans et Jean, 17 ans ne se connaissent pas ; le premier vient d’Algérie, l’autre de France. Toutefois leurs histoires personnelles vont s’entremêler le temps d’un regard : Jean voit en Adil le père qu’il a laissé derrière lui plusieurs années auparavant tandis qu’Adil est subjugué face à ce jeune homme qui ressemble tant à son fils disparu. Le style de dessin est voulu très crayonné, dans la continuité esthétique du film Peur(s) du noir.

Vient ensuite Alec T. Aguletti avec un projet décapant d’originalité et d’humour d’environ 10 minutes en 3D relief, tout public intitulé Thérapie du 3ème type. C’est une comédie existentielle de science-fiction dans un univers de formes géométriques inspiré de la broderie et l’ornementation d’origine roumaine. Dans un monde en 2D uniquement peuplé de Carrés et de Triangles, nommé Terre Plate, un Octogone soutient qu’il existe une 3ème dimension. Considéré comme fou par son psychiatre Carré, ce dernier va devoir se rendre à l’évidence lorsque tous deux vont pénétrer dans cette fameuse 3ème dimension.

Troisième projet : A travers Jann, de Claire Juge, est un documentaire qui mélange animation et prises de vue réelles et devrait durer 26 minutes environ. Son thème, le rapport au corps, suit la vision d’une danseuse professionnelle à travers trois moments décisifs qui l’ont poussée à s’interroger sur sa propre corporalité. Le premier événement, une histoire d’amour gâchée par la jalousie, met en scène la frustration et la douleur liée à l’abandon subi de la danse. Le second, un bad trip de trois jours, montre l’arrachement de l’esprit par rapport au corps, une expérience longue et traumatisante. Qui d’ailleurs a mené Jann à tenter de retrouver cet état de manière plus contrôlée à travers la méditation. Dans ce projet, l’animation arrive à partir du bad trip avec un jeu de découpages du corps de Jann superposé aux images réelles, que l’animation remplace complètement dans la troisième expérience. Claire Juge fait le choix du format 4/3 car elle pense son film comme un portrait.

Le dernier projet en lice est celui de Sofia Gutman, L’Essence, est un drame adulte de 14 minutes qui lie également prises de vue réelles et animation en noir et blanc. L’histoire est celle d’un chauffeur de camion figé et douloureusement impuissant face à une scène de viol dans une station-service, de nuit. Le film mélange la réalité brute au fantastique très sensoriel du dessin. La bande sonore composée uniquement de la voix de la chanteuse associée au projet et de bruits naturels est omniprésente et participe au lyrisme dérangeant de la scène. D’un point de vue graphique, le désir de Sofia Gutman est de re-créer au dessin les images d’ores-et-déjà tournées.

Le jury a désormais la lourde tâche de désigner un gagnant ; résultat ce samedi soir !

Première participante, Mélodie Wegnez nous a pitché son drame pour adultes de 10-15 minutes, Ce qui nous lie (ex La Valise et le cercueil) qui évoque une rencontre foudroyante entre deux hommes sur un quai de gare. En 1959, en pleine guerre d’Algérie, Adil, 62 ans et Jean, 17 ans ne se connaissent pas ; le premier vient d’Algérie, l’autre de France. Toutefois leurs histoires personnelles vont s’entremêler le temps d’un regard : Jean voit en Adil le père qu’il a laissé derrière lui plusieurs années auparavant tandis qu’Adil est subjugué face à ce jeune homme qui ressemble tant à son fils disparu. Le style de dessin est voulu très crayonné, dans la continuité esthétique du film Peur(s) du noir.

Vient ensuite Alec T. Aguletti avec un projet décapant d’originalité et d’humour d’environ 10 minutes en 3D relief, tout public intitulé Thérapie du 3ème type. C’est une comédie existentielle de science-fiction dans un univers de formes géométriques inspiré de la broderie et l’ornementation d’origine roumaine. Dans un monde en 2D uniquement peuplé de Carrés et de Triangles, nommé Terre Plate, un Octogone soutient qu’il existe une 3ème dimension. Considéré comme fou par son psychiatre Carré, ce dernier va devoir se rendre à l’évidence lorsque tous deux vont pénétrer dans cette fameuse 3ème dimension.

Troisième projet : A travers Jann, de Claire Juge, est un documentaire qui mélange animation et prises de vue réelles et devrait durer 26 minutes environ. Son thème, le rapport au corps, suit la vision d’une danseuse professionnelle à travers trois moments décisifs qui l’ont poussée à s’interroger sur sa propre corporalité. Le premier événement, une histoire d’amour gâchée par la jalousie, met en scène la frustration et la douleur liée à l’abandon subi de la danse. Le second, un bad trip de trois jours, montre l’arrachement de l’esprit par rapport au corps, une expérience longue et traumatisante. Qui d’ailleurs a mené Jann à tenter de retrouver cet état de manière plus contrôlée à travers la méditation. Dans ce projet, l’animation arrive à partir du bad trip avec un jeu de découpages du corps de Jann superposé aux images réelles, que l’animation remplace complètement dans la troisième expérience. Claire Juge fait le choix du format 4/3 car elle pense son film comme un portrait.

Le dernier projet en lice est celui de Sofia Gutman, L’Essence, est un drame adulte de 14 minutes qui lie également prises de vue réelles et animation en noir et blanc. L’histoire est celle d’un chauffeur de camion figé et douloureusement impuissant face à une scène de viol dans une station-service, de nuit. Le film mélange la réalité brute au fantastique très sensoriel du dessin. La bande sonore composée uniquement de la voix de la chanteuse associée au projet et de bruits naturels est omniprésente et participe au lyrisme dérangeant de la scène. D’un point de vue graphique, le désir de Sofia Gutman est de re-créer au dessin les images d’ores-et-déjà tournées.

Le jury a désormais la lourde tâche de désigner un gagnant ; résultat ce samedi soir !