La Maison des Sociétés - Aile des Marathons

Découverte du lieu où planchent pendant 48h non-stop, les marathoniens d’écriture de court-métrage et de composition de musique pour l’image.

Une porte discrète au fond d’une ruelle ombragée. Une cage d’escalier fonctionnelle, très années 70, au bois laqué, qui ouvre ses portes coupe-feu sur un monde d’un autre temps.

Une moquette sombre, une lumière tamisée : tout participe à l’atmosphère studieuse qui règne en ce lieu. Un couloir traverse le bâtiment de part en part avec, au bout, une fenêtre donnant sur une ruelle tout aussi confidentielle. En entrant, on entendrait presque son cœur battre, si les grincements discrets des portes qui s’ouvrent et se ferment à intervalles réguliers ne venaient s’ajouter au ronronnement tranquille de la machine à café sur la table régie. On ose à peine chuchoter. Tout au long de ce couloir très haut de plafond, une grande baie vitrée donne sur le centre névralgique de l’endroit : la salle de travail des marathoniens. Deux univers cohabitent. Le marathon d’écriture et le marathon de composition de musique pour l’image.

Les auteurs de courts-métrages grattent et tapent sur leur claviers, étalés de façon éparse sur de grandes tables métallisées alors qu’au fond, concentrés autour de grands écrans où s’animent des oscilloscopes, les marathoniens musique interprètent sur des claviers de poches, leurs compositions sur images muettes.

La création incarnée : si les murs ne suintent pas (encore) des 48h non-stop de travail des marathoniens, la réflexion brillante et géniale des auteurs sélectionnés pour ces deux marathons emplit déjà l’espace de son imposant silence.

Une porte discrète au fond d’une ruelle ombragée. Une cage d’escalier fonctionnelle, très années 70, au bois laqué, qui ouvre ses portes coupe-feu sur un monde d’un autre temps.

Une moquette sombre, une lumière tamisée : tout participe à l’atmosphère studieuse qui règne en ce lieu. Un couloir traverse le bâtiment de part en part avec, au bout, une fenêtre donnant sur une ruelle tout aussi confidentielle. En entrant, on entendrait presque son cœur battre, si les grincements discrets des portes qui s’ouvrent et se ferment à intervalles réguliers ne venaient s’ajouter au ronronnement tranquille de la machine à café sur la table régie. On ose à peine chuchoter. Tout au long de ce couloir très haut de plafond, une grande baie vitrée donne sur le centre névralgique de l’endroit : la salle de travail des marathoniens. Deux univers cohabitent. Le marathon d’écriture et le marathon de composition de musique pour l’image.

Les auteurs de courts-métrages grattent et tapent sur leur claviers, étalés de façon éparse sur de grandes tables métallisées alors qu’au fond, concentrés autour de grands écrans où s’animent des oscilloscopes, les marathoniens musique interprètent sur des claviers de poches, leurs compositions sur images muettes.

La création incarnée : si les murs ne suintent pas (encore) des 48h non-stop de travail des marathoniens, la réflexion brillante et géniale des auteurs sélectionnés pour ces deux marathons emplit déjà l’espace de son imposant silence.