Ce vendredi matin, Hélène Liber, Grégoire Baujat et Jérémie Bédrune se prêtaient, corps et âme, aux gueules cassées de Marc Dugain.

Au Lux, à 9h30 ce matin, il y avait foule. Les lycéens de Valence sont venus nombreux pour assister à « Tout est langage », cette séance hors norme où les trois acteurs interprétaient le scénario de « La Chambre des Officiers », arrangé par leurs soins.

« Adapter un scénario pour le théâtre et surtout, pour un format aussi court (une demi-heure environ) n’a pas été facile. On a dû faire des choix, prendre des décisions finalement très personnelles » admet Hélène Liber. Couper ici, raccourcir là, condenser partout. Mais le spectacle auquel nous avons assisté n’avait rien d’un résumé. Il n’en avait ni l’aridité ni la neutralité. À certains moments, on a même failli pleurer.

« Ce texte, on ne l’a pas choisi. L’équipe du Festival nous l’a proposé pour adaptation et on a beaucoup travaillé. Un mois et demi à peu près. » Il a fallu adapter le texte du scénario pour la scène et proposer une mise en scène originale, en accord avec les moyens du bord. Les comédiens ont tout fait eux-mêmes, enfin presque puisque la compagne de Jérémie Bédrune, accessoiriste, leur a donné un sacré coup de main.

Sans les accessoires, on a la sensation que cette « pièce » n’aurait pas pu exister. « C’est vrai. Les moustaches, les draps, les masques surtout, étaient indispensables. Grâce à eux, on a pu jouer différents personnages à la suite, faire passer notre message de façon efficace. » Cette mise en scène d’une efficacité éblouissante si on en juge par les moyens alloués est soutenue par le jeu toujours très juste de comédiens qui n’en font jamais trop et savent susciter l’émotion du public. Etonnamment, les scolaires se sont pris au jeu. Ils n’ont (presque) pas bronché.

Les vidéos réalisées par Grégoire Baujat n’y sont pas pour rien. Une vue de Paris, une image de lune, des étoiles, un drapeau français… Rien ne cloche dans ce paysage qui vient coller au texte et au jeu comme une seconde peau. « Pour la première scène, celle du tout début où Adrien quitte son grand-père pour rejoindre le Front, la Marseillaise et le drapeau tricolore nous semblaient évidents. » C’est ce qu’on se dit aussi, a posteriori.
Le but était de « raconter un univers entier avec du tout petit. Comme la maquette qui représente l’explosion. »

Ces trois comédiens ont suivi des formations différentes. Grégoire a fait ses classes au Cours Florent puis au Conservatoire national de Paris où il a rencontré Jérémie. Hélène, quant à elle, a appris la comédie à l’école du studio d’Asnières puis au Conservatoire de Londres. Les trois amis qui fourmillent de projets sont aussi à l’aise à la scène qu’à la terrasse du Grand Café de Valence où ils nous ont parlé.

« Adapter un scénario pour le théâtre et surtout, pour un format aussi court (une demi-heure environ) n’a pas été facile. On a dû faire des choix, prendre des décisions finalement très personnelles » admet Hélène Liber. Couper ici, raccourcir là, condenser partout. Mais le spectacle auquel nous avons assisté n’avait rien d’un résumé. Il n’en avait ni l’aridité ni la neutralité. À certains moments, on a même failli pleurer.

« Ce texte, on ne l’a pas choisi. L’équipe du Festival nous l’a proposé pour adaptation et on a beaucoup travaillé. Un mois et demi à peu près. » Il a fallu adapter le texte du scénario pour la scène et proposer une mise en scène originale, en accord avec les moyens du bord. Les comédiens ont tout fait eux-mêmes, enfin presque puisque la compagne de Jérémie Bédrune, accessoiriste, leur a donné un sacré coup de main.

Sans les accessoires, on a la sensation que cette « pièce » n’aurait pas pu exister. « C’est vrai. Les moustaches, les draps, les masques surtout, étaient indispensables. Grâce à eux, on a pu jouer différents personnages à la suite, faire passer notre message de façon efficace. » Cette mise en scène d’une efficacité éblouissante si on en juge par les moyens alloués est soutenue par le jeu toujours très juste de comédiens qui n’en font jamais trop et savent susciter l’émotion du public. Etonnamment, les scolaires se sont pris au jeu. Ils n’ont (presque) pas bronché.

Les vidéos réalisées par Grégoire Baujat n’y sont pas pour rien. Une vue de Paris, une image de lune, des étoiles, un drapeau français… Rien ne cloche dans ce paysage qui vient coller au texte et au jeu comme une seconde peau. « Pour la première scène, celle du tout début où Adrien quitte son grand-père pour rejoindre le Front, la Marseillaise et le drapeau tricolore nous semblaient évidents. » C’est ce qu’on se dit aussi, a posteriori.
Le but était de « raconter un univers entier avec du tout petit. Comme la maquette qui représente l’explosion. »

Ces trois comédiens ont suivi des formations différentes. Grégoire a fait ses classes au Cours Florent puis au Conservatoire national de Paris où il a rencontré Jérémie. Hélène, quant à elle, a appris la comédie à l’école du studio d’Asnières puis au Conservatoire de Londres. Les trois amis qui fourmillent de projets sont aussi à l’aise à la scène qu’à la terrasse du Grand Café de Valence où ils nous ont parlé.