Jeu de piste MediaEntity : l’univers de la bande dessinée de Simon et Emily prend vie à Valence.

Samedi 11 avril - 15h30. Plusieurs participants, valentinois ou festivaliers, partent dans les rues de Valence pour reprendre le contrôle de leurs identités. Nous avons suivi une des participantes !

« Votre entité numérique est en train de prendre le contrôle de votre vie, et bientôt, elle essayera de se passer de vous ». C’est par ces mots, reçus par mail, que tout commence quelques jours plus tôt pour ceux qui se sont inscrits au jeu de piste.
Chaque participant reçoit un message énigmatique confirmant que son identité lui échappe. Trop de données personnelles sont en ligne, et pour preuve, le message abonde d’informations débusquées sur le net — Facebook, Youtube et Copains d’avant en tête — que les participants ne pensaient pas accessibles.

Un rendez-vous est fixé dans un petit coin du Pop Up Cabaret. Simon Kansara et Emilie Tarascou accueillent les participants.
Ils sont les auteurs de la bande dessinée MediaEntity, un récit d’anticipation dans lequel les identités en ligne s’autonomisent et prennent vie au dépens des humains auxquels elles appartiennent… Leur projet d’adaptation est présenté hors compétition au forum des auteurs.

Sur une table du Pop Up Cabaret, une étrange petite machine délivre sur papier thermique, la marche à suivre aux participants soucieux de reprendre le contrôle.
En pressant les touches qui correspondent à des choix irrévocables, à l’image de ces livres-jeux dont on est le héros, ils font leurs premiers pas hors du réseau et prennent connaissance du début de l’histoire qu’ils s’apprêtent à vivre.
Un homme étrange, aux allures de clochard hirsute et paranoïaque, leur a donné rendez-vous pour les aider à se soustraire à la tyrannie du réseau et les guider sur le chemin de l’anonymat. Et il s’agit de ne pas le froisser !

Nous suivons Muriel, valentinoise depuis peu, qui ne connaît pas encore parfaitement la ville. Débute alors pour elle, sous la chaleur de cette après-midi printanière, une course effrénée dans les rues de Valence, au cours de laquelle elle devra apprendre à communiquer hors des radars du réseau, avec la complicité de certains commerçants valentinois, déjà acquis à la cause d’une mystérieuse organisation souterraine.…

La première étape est la boutique 1001 piles où son propriétaire, derrière son comptoir de commerce officiel de piles en tout genre, a mis en place une connexion wifi pirate. En s’y connectant, Muriel a accès à des informations secrètes et peut se guider librement avec son smartphone, à l’abri des autorités.
Les précieux fichiers en main, nous repartons pour la suite de l’aventure, non sans quelques difficultés d’orientation, perdant un temps précieux.

D’Or en Cash à l’opticien Iris, en passant par le Comptoir des Bambins, au gré des indices glanés lors des échanges d’enveloppes ou de pochettes scellées, et de décryptage d’informations à l’aide de lunettes spéciales, Muriel apprend à crocheter une serrure ou à partager des informations sans interface virtuelle…

C’est en ayant traversé avec succès toutes les étapes de son affranchissement, que Muriel revient au Pop Up Cabaret.
Elle a gagné la confiance des insoumis au réseau ainsi que des chèques-cadeaux, offerts par les commerçants partenaires. Mais surtout, elle peut repartir, sereine, avec l’assurance de l’effacement de toutes ses données internet !

Quelques heures plus tard, les deux auteurs Émilie Tarascou et Simon Kansara reçoivent lors de la cérémonie de clôture du festival une distinction pour la meilleure œuvre dans la catégorie adaptation audiovisuelle du Forum des auteurs de littérature.

« Votre entité numérique est en train de prendre le contrôle de votre vie, et bientôt, elle essayera de se passer de vous ». C’est par ces mots, reçus par mail, que tout commence quelques jours plus tôt pour ceux qui se sont inscrits au jeu de piste.
Chaque participant reçoit un message énigmatique confirmant que son identité lui échappe. Trop de données personnelles sont en ligne, et pour preuve, le message abonde d’informations débusquées sur le net — Facebook, Youtube et Copains d’avant en tête — que les participants ne pensaient pas accessibles.

Un rendez-vous est fixé dans un petit coin du Pop Up Cabaret. Simon Kansara et Emilie Tarascou accueillent les participants.
Ils sont les auteurs de la bande dessinée MediaEntity, un récit d’anticipation dans lequel les identités en ligne s’autonomisent et prennent vie au dépens des humains auxquels elles appartiennent… Leur projet d’adaptation est présenté hors compétition au forum des auteurs.

Sur une table du Pop Up Cabaret, une étrange petite machine délivre sur papier thermique, la marche à suivre aux participants soucieux de reprendre le contrôle.
En pressant les touches qui correspondent à des choix irrévocables, à l’image de ces livres-jeux dont on est le héros, ils font leurs premiers pas hors du réseau et prennent connaissance du début de l’histoire qu’ils s’apprêtent à vivre.
Un homme étrange, aux allures de clochard hirsute et paranoïaque, leur a donné rendez-vous pour les aider à se soustraire à la tyrannie du réseau et les guider sur le chemin de l’anonymat. Et il s’agit de ne pas le froisser !

Nous suivons Muriel, valentinoise depuis peu, qui ne connaît pas encore parfaitement la ville. Débute alors pour elle, sous la chaleur de cette après-midi printanière, une course effrénée dans les rues de Valence, au cours de laquelle elle devra apprendre à communiquer hors des radars du réseau, avec la complicité de certains commerçants valentinois, déjà acquis à la cause d’une mystérieuse organisation souterraine.…

La première étape est la boutique 1001 piles où son propriétaire, derrière son comptoir de commerce officiel de piles en tout genre, a mis en place une connexion wifi pirate. En s’y connectant, Muriel a accès à des informations secrètes et peut se guider librement avec son smartphone, à l’abri des autorités.
Les précieux fichiers en main, nous repartons pour la suite de l’aventure, non sans quelques difficultés d’orientation, perdant un temps précieux.

D’Or en Cash à l’opticien Iris, en passant par le Comptoir des Bambins, au gré des indices glanés lors des échanges d’enveloppes ou de pochettes scellées, et de décryptage d’informations à l’aide de lunettes spéciales, Muriel apprend à crocheter une serrure ou à partager des informations sans interface virtuelle…

C’est en ayant traversé avec succès toutes les étapes de son affranchissement, que Muriel revient au Pop Up Cabaret.
Elle a gagné la confiance des insoumis au réseau ainsi que des chèques-cadeaux, offerts par les commerçants partenaires. Mais surtout, elle peut repartir, sereine, avec l’assurance de l’effacement de toutes ses données internet !

Quelques heures plus tard, les deux auteurs Émilie Tarascou et Simon Kansara reçoivent lors de la cérémonie de clôture du festival une distinction pour la meilleure œuvre dans la catégorie adaptation audiovisuelle du Forum des auteurs de littérature.