Rencontre avec la Guilde des scénaristes au Lux.

Lise Macheboeuf, Olivier Gorce, Nadine Lamari, Charlotte Paillieux et Elodie Namer nous parlent du statut des scénaristes.

Avec 1/3 de la profession représentée, le syndicat revendique la valorisation du métier de scénariste. Peu représentés, souvent mal payés, sans réel statut défini, les auteurs se regroupent afin de se nourrir de leurs expériences et trouver des solutions à leur existence.
"C’est difficile de nous situer. On n’est pas des employés, pas des salariés. Personne ne sait vraiment ce qu’on est... Mais nous ne sommes pas les employés des producteurs !"

La Guilde travaille sur ce paradoxe qu’est le scénario en France. "Il est ultra-valorisé puisque c’est grâce à ce support que se fait tout le financement du film, mais le scénariste, lui, est laissé pour compte." La Guilde entend donc valoriser la profession de manière aussi bien symbolique qu’économique, "car cela va de paire !".
Ce que souligne la scénariste et jeune réalisatrice du film d’ouverture du Festival Le Tournoi, Elodie Namer, c’est le contraste frappant entre la télévision et le cinéma. "Au cinéma il y a un réel culte de l’auteur-réalisateur. A la télé on peut être uniquement scénariste, au cinéma si on n’est pas réal’ on n’est rien."

Les mots sont durs mais traduisent bien la réalité des scénaristes de cinéma.

Avec 1/3 de la profession représentée, le syndicat revendique la valorisation du métier de scénariste. Peu représentés, souvent mal payés, sans réel statut défini, les auteurs se regroupent afin de se nourrir de leurs expériences et trouver des solutions à leur existence.
"C’est difficile de nous situer. On n’est pas des employés, pas des salariés. Personne ne sait vraiment ce qu’on est... Mais nous ne sommes pas les employés des producteurs !"

La Guilde travaille sur ce paradoxe qu’est le scénario en France. "Il est ultra-valorisé puisque c’est grâce à ce support que se fait tout le financement du film, mais le scénariste, lui, est laissé pour compte." La Guilde entend donc valoriser la profession de manière aussi bien symbolique qu’économique, "car cela va de paire !".
Ce que souligne la scénariste et jeune réalisatrice du film d’ouverture du Festival Le Tournoi, Elodie Namer, c’est le contraste frappant entre la télévision et le cinéma. "Au cinéma il y a un réel culte de l’auteur-réalisateur. A la télé on peut être uniquement scénariste, au cinéma si on n’est pas réal’ on n’est rien."

Les mots sont durs mais traduisent bien la réalité des scénaristes de cinéma.