« De corps et d’esprit » de Chloë Chevalier et Sylvie Ballyot au Forum des auteurs.

Entourées de leurs marraines Joëy Faré (productrice) et Nathalie Saugeon (scénariste), les deux auteurs racontent leur projet de long métrage en compétition.

Elles se lancent dans un pitch « en étoile », comme elles l’appellent, en décidant de commencer par raconter les personnages plutôt que de suivre une narration chronologique du récit. Dès lors l’univers de Benedict, garçon de 10 ans vivant seul dans la montagne et s’inventant un monde pour pallier à la maladie de son père, se déploie peu à peu sous nos yeux, nous ancrant un peu plus à chaque mot dans cette histoire à la lisière du fantastique qui aborde le deuil de façon riche, subtile et sensible.
À la fin de cette histoire qui n’en est encore qu’au stade du traitement, la salle applaudit et la marraine productrice des deux auteurs, Joëy Faré, prend la parole : « Je me définis comme très citadine, mais j’ai été happée par ce monde, par l’âpreté de celui-ci, par la dureté des sentiments ». La marraine scénariste, Nathalie Sauvageon renchérit : « Ce n’est pas toujours agréable de lire un traitement et pourtant je suis rentrée dans cet univers. C’est un projet qui m’a beaucoup séduite. »
Ce film en devenir, déjà solide alors que le scénario n’est pas encore écrit, déstabilise le public de la salle, habitué à un certain réalisme et naturalisme du cinéma français, qui pose de nombreuses questions, tentant de percer un peu plus les secrets de la fantasmagorie que s’est construit Benedict.
Réponses…ou pas, très vite sur nos écrans, nous l’espérons.

Elles se lancent dans un pitch « en étoile », comme elles l’appellent, en décidant de commencer par raconter les personnages plutôt que de suivre une narration chronologique du récit. Dès lors l’univers de Benedict, garçon de 10 ans vivant seul dans la montagne et s’inventant un monde pour pallier à la maladie de son père, se déploie peu à peu sous nos yeux, nous ancrant un peu plus à chaque mot dans cette histoire à la lisière du fantastique qui aborde le deuil de façon riche, subtile et sensible.
À la fin de cette histoire qui n’en est encore qu’au stade du traitement, la salle applaudit et la marraine productrice des deux auteurs, Joëy Faré, prend la parole : « Je me définis comme très citadine, mais j’ai été happée par ce monde, par l’âpreté de celui-ci, par la dureté des sentiments ». La marraine scénariste, Nathalie Sauvageon renchérit : « Ce n’est pas toujours agréable de lire un traitement et pourtant je suis rentrée dans cet univers. C’est un projet qui m’a beaucoup séduite. »
Ce film en devenir, déjà solide alors que le scénario n’est pas encore écrit, déstabilise le public de la salle, habitué à un certain réalisme et naturalisme du cinéma français, qui pose de nombreuses questions, tentant de percer un peu plus les secrets de la fantasmagorie que s’est construit Benedict.
Réponses…ou pas, très vite sur nos écrans, nous l’espérons.