Échange avec Marie Servane Bargy (agence Synapsis)

Sur la scène du Pop Up Cabaret, Marie Servane Bargy, agent d’auteurs pour l’agence Synapsis, coache les bleus en vue du Stand Up qui profitera à 6 heureux sélectionnés au cours de ses prochaines 24h… Savoir quoi dire est une chose, savoir à qui on s’adresse en est une autre.

Après avoir pris le temps d’expliquer ce que devait être un bon pitch, notre intervenante pose LA question aux « bleus » présents ce matin qu’ils doivent garder en tête à tout moment :
"Avant de faire un pitch, il faut se demander ce qu’il se passe dans la tête d’un producteur lorsqu’il nous écoute ?"
Un des bleus tente maladroitement : "à l’argent qu’il pourrait se faire ?" La salle rigole doucement, car oui, on est peut-être beaucoup à y avoir pensé, à peu près à la même chose. Marie Servane rit aussi, mais recadre : "Non, un producteur n’est pas quelqu’un assis sur une grosse mallette pleine d’argent… L’argent vient des distributeurs et des diffuseurs principalement. Lorsqu’un producteur écoute un pitch, il se dit alors « à qui vais-je pouvoir vendre le projet ? ». Et pour cela, quand le scénariste pitch son projet, c’est important qu’il croit déjà lui-même à son projet. Et aussi qu’il soit sympathique. Car n’oubliez pas que le producteur, en vous écoutant, va aussi se demander s’il est prêt à travailler avec vous pendant les 2 ou 3 prochaines années nécessaires au développement de votre film."
Être sympa, avoir de bonnes idées, savoir écrire et apprendre à donner envie en quelques mots semblent être accessible à tous, mais la tâche est bien plus ardue de ce qu’elle en a l’air. Marie Servane conseille ainsi : "le producteur n’est pas notre destinataire définitif, mais un intermédiaire qui va nous fournir l’expertise", avant de conclure que "le pitch est un prétexte à la rencontre : les deux parties doivent ressentir « le petit truc » du 1er rendez-vous pour « accepter les enfants de l’autre », c’est-à-dire les choses qu’on ne voudrait pas si l’on en avait entendu parlé avant, alors que si on le sait après, on trouve que les enfants c’est super, qu’ils sont déjà faits et qu’on n’aura pas à s’en occuper..."

Après avoir pris le temps d’expliquer ce que devait être un bon pitch, notre intervenante pose LA question aux « bleus » présents ce matin qu’ils doivent garder en tête à tout moment :
"Avant de faire un pitch, il faut se demander ce qu’il se passe dans la tête d’un producteur lorsqu’il nous écoute ?"
Un des bleus tente maladroitement : "à l’argent qu’il pourrait se faire ?" La salle rigole doucement, car oui, on est peut-être beaucoup à y avoir pensé, à peu près à la même chose. Marie Servane rit aussi, mais recadre : "Non, un producteur n’est pas quelqu’un assis sur une grosse mallette pleine d’argent… L’argent vient des distributeurs et des diffuseurs principalement. Lorsqu’un producteur écoute un pitch, il se dit alors « à qui vais-je pouvoir vendre le projet ? ». Et pour cela, quand le scénariste pitch son projet, c’est important qu’il croit déjà lui-même à son projet. Et aussi qu’il soit sympathique. Car n’oubliez pas que le producteur, en vous écoutant, va aussi se demander s’il est prêt à travailler avec vous pendant les 2 ou 3 prochaines années nécessaires au développement de votre film."
Être sympa, avoir de bonnes idées, savoir écrire et apprendre à donner envie en quelques mots semblent être accessible à tous, mais la tâche est bien plus ardue de ce qu’elle en a l’air. Marie Servane conseille ainsi : "le producteur n’est pas notre destinataire définitif, mais un intermédiaire qui va nous fournir l’expertise", avant de conclure que "le pitch est un prétexte à la rencontre : les deux parties doivent ressentir « le petit truc » du 1er rendez-vous pour « accepter les enfants de l’autre », c’est-à-dire les choses qu’on ne voudrait pas si l’on en avait entendu parlé avant, alors que si on le sait après, on trouve que les enfants c’est super, qu’ils sont déjà faits et qu’on n’aura pas à s’en occuper..."