Marathon de composition de musique pour l’image en 48h avec Nathanaël Bergese.

Nathanaël Bergese, tuteur, nous parle du marathon de composition de musique pour l’image, organisé pour la première fois cette année au Festival international des Scénaristes de Valence.

Nathanaël patiente, devant les grandes portes vitrées qui isolent les marathoniens musique et scénario. Il discute avec Nicolas Birkenstock, parrain réalisateur. Tous deux couvent leurs protégés du regard.
Hier, Nathanaël a accueilli les marathoniens (tous sauf un qui n’a pu arriver qu’aujourd’hui). Ensemble, ils ont regardé le film sur lequel les candidats devront plancher 48h durant, ils en ont parlé et ils ont échangé. Nathanaël les a brieffés puis il a répondu aux questions.

À la question « D’où venez-vous ? », Nathanaël répond : « Je viens de Valence. Je suis valentinois. » Mais l’histoire ne se résume pas vraiment à ça. Nathanaël Bergese est pianiste de formation et de métier. Il compose, surtout pour les autres (pour la variété et le jazz) et il en vit. Son projet le plus important : « En sortant de l’école », pour France Télévisions.

Ce qu’il partage avec les marathoniens, c’est le Conservatoire où il est professeur. Tous les candidats ont été sélectionnés dans quatre conservatoires de France proposant une formation aux musiques de film. Au final, un marathonien vient d’Annecy, un autre de Valence, deux de Lyon et deux de Paris. La différence de chiffres s’explique, selon lui, par la taille des sections musique de film dans chacun des conservatoires. Mais il était important que chaque conservatoire soit représenté au Festival.

C’est Nathanaël qui s’est chargé de la sélection : « On a reçu des dossiers : CV, bande-son, lettre de motivation. J’ai cherché des personnalités, des identités fortes. Mais surtout, il fallait trouver des candidats capables de produire quelque chose en 48h, ce qui n’est pas évident. » L’épreuve, en elle-même, est un challenge. La sélection finale départagera un groupe présentant déjà des qualités rares. « J’ai choisi un court-métrage ancien, qui date de 1907. « Cendrillon » de Capellani. Ça a été compliqué de trouver un court que les producteurs et le réalisateur acceptent de voir dépouillé de sa musique. C’était la règle : on garde la bande-son mais pas la musique. Choisir un film muet, c’était donc plus simple. » Le court-métrage, au final, dure 12 minutes, le travail à accomplir est titanesque : « Ce qu’ils vont faire en 48h pour 12 minutes, on met généralement quinze jours à le réaliser. Et ils n’ont aucun recul, ils ne peuvent pas revenir sur l’orchestration et ils ne passeront pas par la case mixage. »

Le rôle de Nathanaël consiste à épauler discrètement les participants, ses « pupilles ». Il n’intervient qu’à leur demande, il ne veut surtout pas les déranger dans leur travail qu’il sait, mieux que personne, ardu.
Ils se retrouveront ce soir ou demain matin, en fonction des cas, pour faire un point, dresser un bilan de ces 48h épuisantes.

Quand on lui demande si, selon lui, ce marathon sera un plus dans la carrière des compétiteurs, Nathanaël hausse les épaules : « On ne sait pas encore mais j’espère ! »

Nathanaël patiente, devant les grandes portes vitrées qui isolent les marathoniens musique et scénario. Il discute avec Nicolas Birkenstock, parrain réalisateur. Tous deux couvent leurs protégés du regard.
Hier, Nathanaël a accueilli les marathoniens (tous sauf un qui n’a pu arriver qu’aujourd’hui). Ensemble, ils ont regardé le film sur lequel les candidats devront plancher 48h durant, ils en ont parlé et ils ont échangé. Nathanaël les a brieffés puis il a répondu aux questions.

À la question « D’où venez-vous ? », Nathanaël répond : « Je viens de Valence. Je suis valentinois. » Mais l’histoire ne se résume pas vraiment à ça. Nathanaël Bergese est pianiste de formation et de métier. Il compose, surtout pour les autres (pour la variété et le jazz) et il en vit. Son projet le plus important : « En sortant de l’école », pour France Télévisions.

Ce qu’il partage avec les marathoniens, c’est le Conservatoire où il est professeur. Tous les candidats ont été sélectionnés dans quatre conservatoires de France proposant une formation aux musiques de film. Au final, un marathonien vient d’Annecy, un autre de Valence, deux de Lyon et deux de Paris. La différence de chiffres s’explique, selon lui, par la taille des sections musique de film dans chacun des conservatoires. Mais il était important que chaque conservatoire soit représenté au Festival.

C’est Nathanaël qui s’est chargé de la sélection : « On a reçu des dossiers : CV, bande-son, lettre de motivation. J’ai cherché des personnalités, des identités fortes. Mais surtout, il fallait trouver des candidats capables de produire quelque chose en 48h, ce qui n’est pas évident. » L’épreuve, en elle-même, est un challenge. La sélection finale départagera un groupe présentant déjà des qualités rares. « J’ai choisi un court-métrage ancien, qui date de 1907. « Cendrillon » de Capellani. Ça a été compliqué de trouver un court que les producteurs et le réalisateur acceptent de voir dépouillé de sa musique. C’était la règle : on garde la bande-son mais pas la musique. Choisir un film muet, c’était donc plus simple. » Le court-métrage, au final, dure 12 minutes, le travail à accomplir est titanesque : « Ce qu’ils vont faire en 48h pour 12 minutes, on met généralement quinze jours à le réaliser. Et ils n’ont aucun recul, ils ne peuvent pas revenir sur l’orchestration et ils ne passeront pas par la case mixage. »

Le rôle de Nathanaël consiste à épauler discrètement les participants, ses « pupilles ». Il n’intervient qu’à leur demande, il ne veut surtout pas les déranger dans leur travail qu’il sait, mieux que personne, ardu.
Ils se retrouveront ce soir ou demain matin, en fonction des cas, pour faire un point, dresser un bilan de ces 48h épuisantes.

Quand on lui demande si, selon lui, ce marathon sera un plus dans la carrière des compétiteurs, Nathanaël hausse les épaules : « On ne sait pas encore mais j’espère ! »