Marathon musique – Présentation du travail des marathoniens

Ce Vendredi 10 Avril, le travail rendu par les six marathoniens a été présenté au cinéma de Lux 2.0 en présence du jury présidé par Gaëtan Roussel. Ils ont composé la bande originale d’un film muet de Capellani de 1907 : « Cendrillon », une adaptation du célèbre conte.

En 48h, les marathoniens, équipés de leurs matériels (claviers midi, ordinateurs, logiciels...) ont du composer la musique de ce film muet. Le principe de la projection : projeter le film avec autant de bandes originales que de marathoniens. Le jury devra élire la musique à la seule écoute, les propositions étant projetées anonymement, affublées d’un chiffre de 1 à 6. Le gagnant sera révélé ce samedi lors de la cérémonie de clôture.

Le film muet choisi par Nathanël Bergese, parrain du marathon, est constitué de vues théâtrales, comme c’était souvent le cas à l‘époque (le gros plan n’était pas encore très répandu), composées en aplat à l’horizon souvent bouché, mais parcouru d’effets spéciaux primitifs à la Méliès. La musique avait donc presque les plein-pouvoirs, en se substituant à la mise en scène même du film, guidant le regard ou l’émotion dans des décors foisonnants traversés par une galerie de personnages plus nombreux les uns que les autres.

Les musiques proposées sont pour la plupart symphoniques, avec des instruments d’époques comme le clavecin qui apparaît de nombreuses fois, ou des hautbois et des harpes. La valse revient beaucoup, surtout pour les scènes de bal. Une grande fidélité à la féérie du film transparaît dans la plupart des propositions, à l’exception de quelques tentatives plus originales. Par exemple, de la musique électro ou du jazz à la Jerry Goldsmith sur des scènes de danse « à la cour ».

Alors que certains se sont concentrés sur l’orchestration, en amenant une réelle atmosphère fantastique, grâce de superbes entremêlements de glockenspiels, harpes et pizzicati de cordes qui peuvent rappeler certains Ravel ou Thomas Newman, d’autres se sont concentrés sur les thèmes, qu’ils soient rythmiques ou mélodiques, développés en de nombreuses variations selon les différentes émotions qui traversent le film. Peu de dissonances sur l’ensemble des musiques, qui, conformément à la structure classique du conte de fée, se résolvent plutôt bien. Une mention spéciale pour la fausse note tombant à point nommé sur l’essayage de pantoufle de vaire sur le mauvais pied. Si le temps restreint ne permettait pas toutes les audaces, les participants ont tout de même su avoir beaucoup d’humour et de sensibilité.

Le public dans la salle était peu nombreux, ce qui est dommage pour cette « exercice » de composition de musique à l’image, une première pour le festival et dont le résultat s’est avéré exceptionnel en regard du temps accordé aux marathoniens.

Un grand bravo aux musiciens et aux parrains pour leur travail, en attendant les résultats de samedi !

En 48h, les marathoniens, équipés de leurs matériels (claviers midi, ordinateurs, logiciels...) ont du composer la musique de ce film muet. Le principe de la projection : projeter le film avec autant de bandes originales que de marathoniens. Le jury devra élire la musique à la seule écoute, les propositions étant projetées anonymement, affublées d’un chiffre de 1 à 6. Le gagnant sera révélé ce samedi lors de la cérémonie de clôture.

Le film muet choisi par Nathanël Bergese, parrain du marathon, est constitué de vues théâtrales, comme c’était souvent le cas à l‘époque (le gros plan n’était pas encore très répandu), composées en aplat à l’horizon souvent bouché, mais parcouru d’effets spéciaux primitifs à la Méliès. La musique avait donc presque les plein-pouvoirs, en se substituant à la mise en scène même du film, guidant le regard ou l’émotion dans des décors foisonnants traversés par une galerie de personnages plus nombreux les uns que les autres.

Les musiques proposées sont pour la plupart symphoniques, avec des instruments d’époques comme le clavecin qui apparaît de nombreuses fois, ou des hautbois et des harpes. La valse revient beaucoup, surtout pour les scènes de bal. Une grande fidélité à la féérie du film transparaît dans la plupart des propositions, à l’exception de quelques tentatives plus originales. Par exemple, de la musique électro ou du jazz à la Jerry Goldsmith sur des scènes de danse « à la cour ».

Alors que certains se sont concentrés sur l’orchestration, en amenant une réelle atmosphère fantastique, grâce de superbes entremêlements de glockenspiels, harpes et pizzicati de cordes qui peuvent rappeler certains Ravel ou Thomas Newman, d’autres se sont concentrés sur les thèmes, qu’ils soient rythmiques ou mélodiques, développés en de nombreuses variations selon les différentes émotions qui traversent le film. Peu de dissonances sur l’ensemble des musiques, qui, conformément à la structure classique du conte de fée, se résolvent plutôt bien. Une mention spéciale pour la fausse note tombant à point nommé sur l’essayage de pantoufle de vaire sur le mauvais pied. Si le temps restreint ne permettait pas toutes les audaces, les participants ont tout de même su avoir beaucoup d’humour et de sensibilité.

Le public dans la salle était peu nombreux, ce qui est dommage pour cette « exercice » de composition de musique à l’image, une première pour le festival et dont le résultat s’est avéré exceptionnel en regard du temps accordé aux marathoniens.

Un grand bravo aux musiciens et aux parrains pour leur travail, en attendant les résultats de samedi !