Parcours Bleu : Simon Rey et Lionel Amant nous expliquent le rôle d’un agent.

Simon Rey et Lionel Amant sont tous deux agents chez Film Talents et une chose est sûre : un véritable fantasme continue encore de brouiller l’idée qu’on peut se faire de leur fonction. Au sein du Parcours Bleu, ils ont aujourd’hui désacralisé cette image d’éminence et ont redéfini leur rôle.

Un agent, en trois mots (ou presque) c’est : « conseil, négociation et mise en relation ». Cette base s’applique aux deux univers cinéma et télévision. Mais pour être un peu plus précis le travail de l’agent consiste à être l’interface entre les talents et le marché. Or bien évidemment, leur travail a vocation de s’adapter aux règles du marché en question, et ne fonctionne donc pas de la même manière selon qu’il s’agisse de cinéma ou de télévision. De même, le travail de l’agent dépend du type d’auteur. Simon Rey et Lionel Amant n’ont pas la même approche avec un scénariste croulant sous les récompenses et un jeune auteur qui souhaite mettre le pied à l’étrier. N’en déduisez pas pour autant qu’il suffit de leur envoyer votre scénario pour qu’ils vous prennent en charge de manière personnalisée. Des agents se consacrant exclusivement aux auteurs il n’y en a pas plus d’une dizaine en France et à Film Talents ils gèrent chacun une centaine d’auteurs. Simon Rey l’avoue : « Pour être honnête on n’arrivera pas à traiter un mail avec une V1 en pièce jointe. »

Comment fait-on alors pour les rencontrer ? Sur ce point, Simon Rey ne laisse aucun mystère planer : « Il faut bâtir un réseau pour ce métier... autant, sinon plus que pour les autres ! ». Mais que celui qui n’est pas « le fils de... » se rassure : obtenir des recommandations est à la portée de tout un chacun du moment qu’il s’en donne la peine. Simon Rey et Lionel Amant nous rappellent donc qu’il existe de nombreuses structures dont la vocation est de mettre en lumière le travail des jeunes auteurs. Un prix à un festival, une bourse SACD, une aide du CNC... Sans oublier les écoles qui favorisent les rencontres et ne proposent pas que des formations longues. Lionel Amant le répète : « Nous rencontrons le plus souvent nos clients par recommandation : il y a beaucoup de cooptation. Mais il ne faut pas avoir peur de ce mot. Evidemment il faut que l’étincelle passe, mais tout existe pour qu’elle ait lieu. »

Enfin, c’est avec humilité que Simon Rey et Lionel Amant rationalisent leur rôle. Evidemment, mieux vaut faire appel à un agent lorsqu’il s’agit de signer un contrat. La fonction de l’agent est notamment de protéger l’auteur et de tout prévoir : surtout la réussite ! Car il n’y a rien de pire pour un scénariste que de voir son projet rencontrer un grand succès et de constater que l’argent coule partout à flot sauf pour lui. Mais l’agent n’est pas pour autant dans la tête des diffuseurs ni dans celle des producteurs. Ne confondez donc pas Lionel avec un script doctor car il l’admet : bien qu’il connaisse les codes, quelque soit l’avis qu’il puisse avoir sur un projet, celui-ci reste très subjectif.

Un agent, en trois mots (ou presque) c’est : « conseil, négociation et mise en relation ». Cette base s’applique aux deux univers cinéma et télévision. Mais pour être un peu plus précis le travail de l’agent consiste à être l’interface entre les talents et le marché. Or bien évidemment, leur travail a vocation de s’adapter aux règles du marché en question, et ne fonctionne donc pas de la même manière selon qu’il s’agisse de cinéma ou de télévision. De même, le travail de l’agent dépend du type d’auteur. Simon Rey et Lionel Amant n’ont pas la même approche avec un scénariste croulant sous les récompenses et un jeune auteur qui souhaite mettre le pied à l’étrier. N’en déduisez pas pour autant qu’il suffit de leur envoyer votre scénario pour qu’ils vous prennent en charge de manière personnalisée. Des agents se consacrant exclusivement aux auteurs il n’y en a pas plus d’une dizaine en France et à Film Talents ils gèrent chacun une centaine d’auteurs. Simon Rey l’avoue : « Pour être honnête on n’arrivera pas à traiter un mail avec une V1 en pièce jointe. »

Comment fait-on alors pour les rencontrer ? Sur ce point, Simon Rey ne laisse aucun mystère planer : « Il faut bâtir un réseau pour ce métier... autant, sinon plus que pour les autres ! ». Mais que celui qui n’est pas « le fils de... » se rassure : obtenir des recommandations est à la portée de tout un chacun du moment qu’il s’en donne la peine. Simon Rey et Lionel Amant nous rappellent donc qu’il existe de nombreuses structures dont la vocation est de mettre en lumière le travail des jeunes auteurs. Un prix à un festival, une bourse SACD, une aide du CNC... Sans oublier les écoles qui favorisent les rencontres et ne proposent pas que des formations longues. Lionel Amant le répète : « Nous rencontrons le plus souvent nos clients par recommandation : il y a beaucoup de cooptation. Mais il ne faut pas avoir peur de ce mot. Evidemment il faut que l’étincelle passe, mais tout existe pour qu’elle ait lieu. »

Enfin, c’est avec humilité que Simon Rey et Lionel Amant rationalisent leur rôle. Evidemment, mieux vaut faire appel à un agent lorsqu’il s’agit de signer un contrat. La fonction de l’agent est notamment de protéger l’auteur et de tout prévoir : surtout la réussite ! Car il n’y a rien de pire pour un scénariste que de voir son projet rencontrer un grand succès et de constater que l’argent coule partout à flot sauf pour lui. Mais l’agent n’est pas pour autant dans la tête des diffuseurs ni dans celle des producteurs. Ne confondez donc pas Lionel avec un script doctor car il l’admet : bien qu’il connaisse les codes, quelque soit l’avis qu’il puisse avoir sur un projet, celui-ci reste très subjectif.