Rencontre avec la scénariste et réalisatrice Céline Sciamma, Présidente du Jury de la Création.

Dans la salle du Lux, les festivaliers se sont réunis pour venir écouter Céline Sciamma parler de sa participation au Festival International des scénaristes de Valence.

« La première fois que je suis venue au Festival des scénaristes c’était à Bourges, puis une deuxième fois quand j’étais étudiante à la Fémis. Si je suis là aujourd’hui, c’est parce que je dis rarement non » ajoute-t-elle, pince sans rire.
Les questions sur son parcours, ses projets passés et futurs fusent. Elle y répond tour à tour avec humour.
« Je me considère comme scénariste. J’écris mes films, j’écris aussi pour les autres. Pour moi la réalisation est moins un métier qu’un privilège » dit-elle lorsqu’on lui demande de définir son métier.
Céline Sciamma répond aux questions sur le cinéma mais surtout sur le scénario. A la question « quelles sont les qualités d’un scénariste ? » elle insiste sur le fait qu’il ne faut pas avoir une vision romantique du métier. « D’ailleurs le scénario n’est pas un objet romantique, c’est un objet technique et l’écriture est un artisanat. Plus on écrit plus on progresse, on devient meilleur. Il y a une discipline dans ce métier. Il faut éviter les postures : le gin tonic et les clopes à 22h, non ! »
Celle qui, étudiante, voulait dédier sa vie à l’écriture, est passée à la réalisation pour une raison majeure : « Il n’y a pas de marché du scénario en France. Pour les scénarios de films d’auteur, s’il n’y a pas de réalisateur c’est la galère ! Du coup il y a une forte incitation à ce que les scénaristes jeunes réalisent. C’est comme ça que je suis passée de "juste scénariste" à scénariste-réalisatrice de mes films. »
Mais, si Céline aime écrire seule ses films, elle aime aussi collaborer à l’écriture avec des réalisateurs « plutôt sur des premiers films » et « avec des gens de ma génération ».

« La première fois que je suis venue au Festival des scénaristes c’était à Bourges, puis une deuxième fois quand j’étais étudiante à la Fémis. Si je suis là aujourd’hui, c’est parce que je dis rarement non » ajoute-t-elle, pince sans rire.
Les questions sur son parcours, ses projets passés et futurs fusent. Elle y répond tour à tour avec humour.
« Je me considère comme scénariste. J’écris mes films, j’écris aussi pour les autres. Pour moi la réalisation est moins un métier qu’un privilège » dit-elle lorsqu’on lui demande de définir son métier.
Céline Sciamma répond aux questions sur le cinéma mais surtout sur le scénario. A la question « quelles sont les qualités d’un scénariste ? » elle insiste sur le fait qu’il ne faut pas avoir une vision romantique du métier. « D’ailleurs le scénario n’est pas un objet romantique, c’est un objet technique et l’écriture est un artisanat. Plus on écrit plus on progresse, on devient meilleur. Il y a une discipline dans ce métier. Il faut éviter les postures : le gin tonic et les clopes à 22h, non ! »
Celle qui, étudiante, voulait dédier sa vie à l’écriture, est passée à la réalisation pour une raison majeure : « Il n’y a pas de marché du scénario en France. Pour les scénarios de films d’auteur, s’il n’y a pas de réalisateur c’est la galère ! Du coup il y a une forte incitation à ce que les scénaristes jeunes réalisent. C’est comme ça que je suis passée de "juste scénariste" à scénariste-réalisatrice de mes films. »
Mais, si Céline aime écrire seule ses films, elle aime aussi collaborer à l’écriture avec des réalisateurs « plutôt sur des premiers films » et « avec des gens de ma génération ».