Buñuel, Henri, Georgette… Et Jean-Claude Carrière.

Hier soir sous le chapiteau du Village, Jean-Claude Carrière rencontrait un public de scénaristes venu en nombre. La salle s’est remplie a vitesse grand V et c’est dans un brouhaha général que le public a attendu la prise de parole de cet homme hors du commun.

Il est clair que sa carrière fait briller les yeux et tourner les têtes. Car outre son parcours d’homme de lettres, Jean-Claude Carrière a beaucoup écrit pour le cinéma et de surcroît, pour les plus grands. Entre Jacques Tati, Buñuel, Jacques Deray et Godard, son parcours ne se commente plus.

La rencontre a duré une heure, ponctuée par les questions de Victor Dekyvère. Jean-Claude Carrière est revenu sur son parcours, oscillant entre anecdotes croustillantes et conseils aux scénaristes présents dans la salle. Il met particulièrement l’accent sur la nécessité du regard extérieur pour le scénariste et revient sur une collaboration avec Buñuel. « Avec Buñuel, on s’est enfermé dans une chambre d’hôtel avec Henri et Georgette. On s’est dit qu’on les garderait comme regard extérieur jusqu’à la fin du film qu’on était en train d’écrire ! ». A chaque idée nouvelle de l’un ou de l’autre, Buñuel et Carrière interrogeaient leurs invités fictifs en ponctuant de « Vous en pensez quoi, Georgette ? Et vous Henri ?... ». Henri et Georgette ont été tellement présents lors de l’écriture, qu’un beau matin, pris par le jeu et alors que JC Carrière propose une idée nouvelle à un Luis Buñuel très dubitatif, ce dernier s’est levé et lui a lancé avant de sortir : « Allez, viens Georgette, ce film n’est pas pour nous ! »

Nul doute que le précieux conseil a été assimilé par l’auditoire qui attend désormais la leçon numéro deux.

Il est clair que sa carrière fait briller les yeux et tourner les têtes. Car outre son parcours d’homme de lettres, Jean-Claude Carrière a beaucoup écrit pour le cinéma et de surcroît, pour les plus grands. Entre Jacques Tati, Buñuel, Jacques Deray et Godard, son parcours ne se commente plus.

La rencontre a duré une heure, ponctuée par les questions de Victor Dekyvère. Jean-Claude Carrière est revenu sur son parcours, oscillant entre anecdotes croustillantes et conseils aux scénaristes présents dans la salle. Il met particulièrement l’accent sur la nécessité du regard extérieur pour le scénariste et revient sur une collaboration avec Buñuel. « Avec Buñuel, on s’est enfermé dans une chambre d’hôtel avec Henri et Georgette. On s’est dit qu’on les garderait comme regard extérieur jusqu’à la fin du film qu’on était en train d’écrire ! ». A chaque idée nouvelle de l’un ou de l’autre, Buñuel et Carrière interrogeaient leurs invités fictifs en ponctuant de « Vous en pensez quoi, Georgette ? Et vous Henri ?... ». Henri et Georgette ont été tellement présents lors de l’écriture, qu’un beau matin, pris par le jeu et alors que JC Carrière propose une idée nouvelle à un Luis Buñuel très dubitatif, ce dernier s’est levé et lui a lancé avant de sortir : « Allez, viens Georgette, ce film n’est pas pour nous ! »

Nul doute que le précieux conseil a été assimilé par l’auditoire qui attend désormais la leçon numéro deux.