Les premiers pas de scénariste de Romain Compingt

"A chaque fois qu’un film se fait, c’est un petit miracle". Romain Compingt, le jeune scénariste que tout le monde se dispute, et qui a notamment co-scénarisé Populaire (2013), et Divines (2016), nous parle de ses débuts dans le métier, et nous offre, en même temps que l’image d’une carrière couronnée de succès, une belle leçon d’humilité.
Romain Compingt, qui écrivait pour le plaisir et par vocation avant même d’écrire pour le cinéma, a intégré les bancs du CEEA (le Conservatoire Européen d’Ecriture Audiovisuelle) à l’âge de 18 ans, en même temps qu’il suivait des études de littérature, qui, nous dit-il, n’ont cessé de nourrir ses travaux pour le cinéma. La suite est faite de rencontres et de compagnonnages fertiles - ainsi de Régis Roinsard et Houda Benyamina, pour ne citer qu’eux.
Car pour Romain Compingt, être scénariste, c’est aussi savoir se faire collaborateur artistique, et forger une intimité avec l’univers du réalisateur qu’il accompagne... Ce qui ne l’empêche certainement pas d’éprouver un plaisir presque "ludique" à habiter les personnages, et à leur offrir une part de lui-même - de sa fascination pour les figures hollywoodiennes (et tout particulièrement Marilyn Monroe), ainsi que pour le cinéma des années 50, par exemple.
Il nous parle aussi technique, et rappelle à tous les scénaristes en herbe présents qu’un scénario, c’est tout autant une entité organique dotée d’un rythme propre, qu’une oeuvre d’architecture qui requiert une mise en place extrêmement précise.
Il nous parle enfin sans fausse pudeur de l’occasionnel "baby blues" que peut éprouver tout scénariste, à la fin d’un film qui ne sera pas considéré comme le sien, et de la fierté qu’il éprouve à l’idée qu’à chaque film, il lui faut se mettre "à l’écoute de son époque".

Voilà qui nous fait attendre avec une impatience accrue le deuxième long métrage d’Houda Benyamina, co-scénarisé, cette fois encore, par Romain Compingt.

"A chaque fois qu’un film se fait, c’est un petit miracle". Romain Compingt, le jeune scénariste que tout le monde se dispute, et qui a notamment co-scénarisé Populaire (2013), et Divines (2016), nous parle de ses débuts dans le métier, et nous offre, en même temps que l’image d’une carrière couronnée de succès, une belle leçon d’humilité.
Romain Compingt, qui écrivait pour le plaisir et par vocation avant même d’écrire pour le cinéma, a intégré les bancs du CEEA (le Conservatoire Européen d’Ecriture Audiovisuelle) à l’âge de 18 ans, en même temps qu’il suivait des études de littérature, qui, nous dit-il, n’ont cessé de nourrir ses travaux pour le cinéma. La suite est faite de rencontres et de compagnonnages fertiles - ainsi de Régis Roinsard et Houda Benyamina, pour ne citer qu’eux.
Car pour Romain Compingt, être scénariste, c’est aussi savoir se faire collaborateur artistique, et forger une intimité avec l’univers du réalisateur qu’il accompagne... Ce qui ne l’empêche certainement pas d’éprouver un plaisir presque "ludique" à habiter les personnages, et à leur offrir une part de lui-même - de sa fascination pour les figures hollywoodiennes (et tout particulièrement Marilyn Monroe), ainsi que pour le cinéma des années 50, par exemple.
Il nous parle aussi technique, et rappelle à tous les scénaristes en herbe présents qu’un scénario, c’est tout autant une entité organique dotée d’un rythme propre, qu’une oeuvre d’architecture qui requiert une mise en place extrêmement précise.
Il nous parle enfin sans fausse pudeur de l’occasionnel "baby blues" que peut éprouver tout scénariste, à la fin d’un film qui ne sera pas considéré comme le sien, et de la fierté qu’il éprouve à l’idée qu’à chaque film, il lui faut se mettre "à l’écoute de son époque".

Voilà qui nous fait attendre avec une impatience accrue le deuxième long métrage d’Houda Benyamina, co-scénarisé, cette fois encore, par Romain Compingt.