Les Lecteurs anonymes

Créée en 2009 à l’initiative de Caroline Cochet, l’association des Lecteurs Anonymes regroupe aujourd’hui près d’une centaine de lecteurs. Ces derniers ont été tout d’abord contactés par Caroline grâce aux réseaux sociaux. D’une petite vingtaine, ils passent rapidement à une bonne soixantaine. Ces derniers n’ont avant cela jamais eu l’opportunité de se regrouper entres eux (de par l’aspect confidentiel de leur profession) pour parler de leur activité qu’ils considèrent encore aujourd’hui, par bien des aspects, comme difficile.

L’une des principales difficultés inhérente à leur activité est l’absence totale de structure ou de syndicats pouvant les regrouper ou les défendre. Les salaires sont extrêmement variables selon les sociétés de production. En outre, leur appartenance à l’équipe de développement d’un projet est très relative (ils n’apparaissent pas au générique et n’ont pas toujours de contact avec les auteurs des scénarios sur lesquels ils rendent leurs fiches de lecture).

D’une certaine manière tenus à distance des projets qu’ils contribuent à rendre possible, leur rôle dans le développement est pourtant essentiel. Ils n’ont pas de réel pouvoir sur l’aboutissement d’un projet, mais ce sont eux qui aident les producteurs à repérer les scénarios prometteurs, qui critiquent de manière constructive les projets à réécrire, ou encore qui donnent leur avis sur les qualités dramaturgiques d’une oeuvre en devenir.

Tout cela sans qu’ils aient forcément le droit à un retour sur leur travail, jusqu’à parfois voir par surprise au cinéma un film qu’ils ont contribué à mettre sous un jour favorable un ou deux ans plus tôt.

Rémi T.

Créée en 2009 à l’initiative de Caroline Cochet, l’association des Lecteurs Anonymes regroupe aujourd’hui près d’une centaine de lecteurs. Ces derniers ont été tout d’abord contactés par Caroline grâce aux réseaux sociaux. D’une petite vingtaine, ils passent rapidement à une bonne soixantaine. Ces derniers n’ont avant cela jamais eu l’opportunité de se regrouper entres eux (de par l’aspect confidentiel de leur profession) pour parler de leur activité qu’ils considèrent encore aujourd’hui, par bien des aspects, comme difficile.

L’une des principales difficultés inhérente à leur activité est l’absence totale de structure ou de syndicats pouvant les regrouper ou les défendre. Les salaires sont extrêmement variables selon les sociétés de production. En outre, leur appartenance à l’équipe de développement d’un projet est très relative (ils n’apparaissent pas au générique et n’ont pas toujours de contact avec les auteurs des scénarios sur lesquels ils rendent leurs fiches de lecture).

D’une certaine manière tenus à distance des projets qu’ils contribuent à rendre possible, leur rôle dans le développement est pourtant essentiel. Ils n’ont pas de réel pouvoir sur l’aboutissement d’un projet, mais ce sont eux qui aident les producteurs à repérer les scénarios prometteurs, qui critiquent de manière constructive les projets à réécrire, ou encore qui donnent leur avis sur les qualités dramaturgiques d’une oeuvre en devenir.

Tout cela sans qu’ils aient forcément le droit à un retour sur leur travail, jusqu’à parfois voir par surprise au cinéma un film qu’ils ont contribué à mettre sous un jour favorable un ou deux ans plus tôt.

Rémi T.