Ni femme ni à barbe

Blog des étudiants du Master pro scenario (Nanterre)

Retour sur la projection de Noor

Confortablement assise dans mon fauteuil rouge, j’attends que les lumières s’éteignent. Il y aura du retard à cause des Masters Classes semble-t-il…

Il y a trois gentilles grands-mères derrière moi qui parlent fort, elles comparent leurs invitations aux différentes soirées du festival puis philosophent sur leurs places dans la salle.
« Je préfère derrière  »
« Moi, je ne vois rien si je ne suis pas devant. »
« Comment ? »
Deux d’entre elles répètent leurs phrases plusieurs fois et la dernière acquiesce. J’apprends leurs vies et celles de ceux dont elles parlent par cœur. Puis Çağla Zencirci et Guillaume Giovanetti entrent dans la salle, souriants. Ils nous promettent quelques mots après la projection. Puis la lumière baisse et l’écran s’anime.
« Chut ! Le film commence !  »
« Comment ? »
« Ça commence !  »

Neuf ans, c’est le temps qu’ils leur a fallut pour écrire, développer, tourner et monter Noor, ce conte au goût de thé au lait. C’est une histoire, une vraie. Lors de leur voyage, ils ont rencontré ce jeune Khusra qui leur a raconté ce qui deviendra le film, leur premier long parmi huit autres courts-métrages.

C’est un monde de couleurs extraordinaires qui s’ouvre devant nous, du camion brillant de milles feux, aux danses toutes en sensualité, on a l’impression de voir un récit perse réactualisé. Mais la houri est un homme. Un homme qui rêve d’amour et qui part à la recherche de la fée qui l’exaucera.

Vingt et un jours c’est le temps qu’à duré le tournage. Un travail d’urgence et sans budget qui prouve de nouveau que ceux qui ont le moins de moyens font des choses très belles. On apprécie la beauté du héros tout comme celle du pays qu’il traverse, les plaines de sable, les montagnes, la vie. Avec des acteurs tous non professionnels et des langues bien différentes, la fiction flirte par moment avec le documentaire pour nous livrer des séquences magiques.

Noor effleure son rêve au travers d’un miroir, mais assise dans mon fauteuil rouge je voudrais avec lui atteindre les fées…

Sortie nationale le 23 avril

Sonia Simon

Confortablement assise dans mon fauteuil rouge, j’attends que les lumières s’éteignent. Il y aura du retard à cause des Masters Classes semble-t-il…

Il y a trois gentilles grands-mères derrière moi qui parlent fort, elles comparent leurs invitations aux différentes soirées du festival puis philosophent sur leurs places dans la salle.
« Je préfère derrière  »
« Moi, je ne vois rien si je ne suis pas devant. »
« Comment ? »
Deux d’entre elles répètent leurs phrases plusieurs fois et la dernière acquiesce. J’apprends leurs vies et celles de ceux dont elles parlent par cœur. Puis Çağla Zencirci et Guillaume Giovanetti entrent dans la salle, souriants. Ils nous promettent quelques mots après la projection. Puis la lumière baisse et l’écran s’anime.
« Chut ! Le film commence !  »
« Comment ? »
« Ça commence !  »

Neuf ans, c’est le temps qu’ils leur a fallut pour écrire, développer, tourner et monter Noor, ce conte au goût de thé au lait. C’est une histoire, une vraie. Lors de leur voyage, ils ont rencontré ce jeune Khusra qui leur a raconté ce qui deviendra le film, leur premier long parmi huit autres courts-métrages.

C’est un monde de couleurs extraordinaires qui s’ouvre devant nous, du camion brillant de milles feux, aux danses toutes en sensualité, on a l’impression de voir un récit perse réactualisé. Mais la houri est un homme. Un homme qui rêve d’amour et qui part à la recherche de la fée qui l’exaucera.

Vingt et un jours c’est le temps qu’à duré le tournage. Un travail d’urgence et sans budget qui prouve de nouveau que ceux qui ont le moins de moyens font des choses très belles. On apprécie la beauté du héros tout comme celle du pays qu’il traverse, les plaines de sable, les montagnes, la vie. Avec des acteurs tous non professionnels et des langues bien différentes, la fiction flirte par moment avec le documentaire pour nous livrer des séquences magiques.

Noor effleure son rêve au travers d’un miroir, mais assise dans mon fauteuil rouge je voudrais avec lui atteindre les fées…

Sortie nationale le 23 avril

Sonia Simon