Talents en court, et en large : Poussières et Les heures blanches

Cet après-midi deux films nous sont proposés : Les heures blanches de Karim Bensalah et Poussières de Daniel Metge.

Nous commençons par Poussières qui nous parle d’une éventuelle catastrophe nucléaire et de l’évacuation d’un village. La réalisation se veut documentaire, caméra à l’épaule, le cadre suit la tension des personnages par son léger tremblement et le rythme de leurs pas hâtés. Nous sommes immédiatement dans l’action. Village vide, car plein de figurants en combinaison, chat, à travers les embûches de la réalisation Daniel Metge envisage son court-métrage comme un galop d’essai pour le long-métrage – dont est tiré le court-métrage. On retient son souffle, le son joue un rôle important et emplit l’image de son caractère strident ou de son absence – les oiseaux morts ne chantent plus. Une belle découverte soutenue par la région Rhône-Alpes, comme dit son auteur : « une production 100% Rhône-alpine » !

Dans un tout autre registre, Karim Bensalah signe un aussi beau court-métrage avec Les heures blanches. Le scénariste et auteur du film, Sébastien Baril, n’est pas présent. Disparition d’enfants, ce court-métrage nous plonge dans la tête d’une mère qui a perdu son fils – on retient son souffle. L’atmosphère, saturée de blanc et de gris par la neige, nous plonge dans une ambiance ouatée oppressante. On est tout de suite emporté par l’intrigue et le mystère. Le film provoque alors une réaction à fleur de peau : justesse et simplicité donnent à ce film une véritable finesse. La fin ne nous déçoit pas et nous surprend, mieux même, elle engage.
Karim Bensalah nous parle après la projection de son expérience : première fois qu’il réalise un film dont il n’est pas l’auteur. Cette approche suscite immédiatement mon intérêt. On sent que l’écriture s’est aussi bien imposée à lui, que lui à elle, et le résultat est une formidable réussite. Ce partage et cette communication ont clairement bénéficié au film où l’écriture – de la voix-off notamment – et la réalisation se répondent à la manière d’un concerto. Une réussite !

SC

Nous commençons par Poussières qui nous parle d’une éventuelle catastrophe nucléaire et de l’évacuation d’un village. La réalisation se veut documentaire, caméra à l’épaule, le cadre suit la tension des personnages par son léger tremblement et le rythme de leurs pas hâtés. Nous sommes immédiatement dans l’action. Village vide, car plein de figurants en combinaison, chat, à travers les embûches de la réalisation Daniel Metge envisage son court-métrage comme un galop d’essai pour le long-métrage – dont est tiré le court-métrage. On retient son souffle, le son joue un rôle important et emplit l’image de son caractère strident ou de son absence – les oiseaux morts ne chantent plus. Une belle découverte soutenue par la région Rhône-Alpes, comme dit son auteur : « une production 100% Rhône-alpine » !

Dans un tout autre registre, Karim Bensalah signe un aussi beau court-métrage avec Les heures blanches. Le scénariste et auteur du film, Sébastien Baril, n’est pas présent. Disparition d’enfants, ce court-métrage nous plonge dans la tête d’une mère qui a perdu son fils – on retient son souffle. L’atmosphère, saturée de blanc et de gris par la neige, nous plonge dans une ambiance ouatée oppressante. On est tout de suite emporté par l’intrigue et le mystère. Le film provoque alors une réaction à fleur de peau : justesse et simplicité donnent à ce film une véritable finesse. La fin ne nous déçoit pas et nous surprend, mieux même, elle engage.
Karim Bensalah nous parle après la projection de son expérience : première fois qu’il réalise un film dont il n’est pas l’auteur. Cette approche suscite immédiatement mon intérêt. On sent que l’écriture s’est aussi bien imposée à lui, que lui à elle, et le résultat est une formidable réussite. Ce partage et cette communication ont clairement bénéficié au film où l’écriture – de la voix-off notamment – et la réalisation se répondent à la manière d’un concerto. Une réussite !

SC