Oui, les scénaristes sont sexy !

La Guilde des Scénaristes ouvrait hier le bal des tables rondes. En guise d’hôtes et dignes représentantes, Agnès de Sacy et Anaïs Carpita ont tenté d’éclairer la douzaine de personnes présentes des activités du syndicat. Seul habilité à mener les négociations, la Guilde milite pour une meilleure reconnaissance d’un métier passionnant et méconnu.

« Ce qui m’a amené à la Guilde n’est pas pour un intérêt personnel mais vient du sentiment que le métier est mal connu, que le processus d’écriture et de collaboration, que cet engagement absolu, n’est pas à la hauteur de la reconnaissance qu’il reçoit », précise Agnès.

Alors, quelles solutions pour rendre les scénaristes un peu plus sexy aux yeux du public et des médias ? Pourquoi ne pas commencer par mentionner leurs noms dans les dossiers de presse ? Ou peut-être les inviter aux festivals pour faire la promotion des films qu’ils ont écrits ? Allons, rêvons : un remettant scénariste aux Césars.. A Cannes ? (cela fait 14 ans que le festival n’a pas compté un scénariste dans son jury).

Bref, la reconnaissance des pairs, tout simplement.

De son côté, la Guilde a créé le tout nouveau prix Prévert décerné par et pour les scénaristes. Au rayon des batailles gagnées : la formation continue ou le reversement des dédits en cas d’annulation d’un projet avec FTV. Mais attention, il subsiste des zones d’ombres : le rapport Kroop à paraître souligne des disparités flagrantes selon que les contrats soient signés avec une ou un scénariste...

Encore beaucoup de travail en perspective. Heureusement, nous pouvons compter sur cette poignée d’irréductibles auteurs pour faire valoir nos droits... Et notre image.

Garance Hamon et Cécile Lombard.

La Guilde des Scénaristes ouvrait hier le bal des tables rondes. En guise d’hôtes et dignes représentantes, Agnès de Sacy et Anaïs Carpita ont tenté d’éclairer la douzaine de personnes présentes des activités du syndicat. Seul habilité à mener les négociations, la Guilde milite pour une meilleure reconnaissance d’un métier passionnant et méconnu.

« Ce qui m’a amené à la Guilde n’est pas pour un intérêt personnel mais vient du sentiment que le métier est mal connu, que le processus d’écriture et de collaboration, que cet engagement absolu, n’est pas à la hauteur de la reconnaissance qu’il reçoit », précise Agnès.

Alors, quelles solutions pour rendre les scénaristes un peu plus sexy aux yeux du public et des médias ? Pourquoi ne pas commencer par mentionner leurs noms dans les dossiers de presse ? Ou peut-être les inviter aux festivals pour faire la promotion des films qu’ils ont écrits ? Allons, rêvons : un remettant scénariste aux Césars.. A Cannes ? (cela fait 14 ans que le festival n’a pas compté un scénariste dans son jury).

Bref, la reconnaissance des pairs, tout simplement.

De son côté, la Guilde a créé le tout nouveau prix Prévert décerné par et pour les scénaristes. Au rayon des batailles gagnées : la formation continue ou le reversement des dédits en cas d’annulation d’un projet avec FTV. Mais attention, il subsiste des zones d’ombres : le rapport Kroop à paraître souligne des disparités flagrantes selon que les contrats soient signés avec une ou un scénariste...

Encore beaucoup de travail en perspective. Heureusement, nous pouvons compter sur cette poignée d’irréductibles auteurs pour faire valoir nos droits... Et notre image.

Garance Hamon et Cécile Lombard.