Cadavre exquis géant

Blog des étudiants du Master pro scénario de Nanterre.
Cadavre exquis géant : un magnifique bordel orchestré par La Mafia Princesse.

Comme moult autres réjouissances, c’est dans un bar que se sont déroulés les Cadavres exquis géants du festival organisés par le collectif de scénaristes baptisé La Mafia Princesse.

Ça commence dans un gros bordel (je crois bon d’ajouter que ça continue à peu près de la même façon). Quand nous entrons dans le bar, les participants (scénaristes, comédiens d’improvisation et amateurs) se sont déjà dispatchés en deux équipes bruyantes et joyeuses. Aucune glace à briser, personne ne reste dans son coin, tout le monde sourit et discute dans une ambiance très bon enfant.

C’est parti. L’intervenante demande laborieusement le silence dans ce capharnaüm aussi impatient de jouer qu’incapable de tenir en place.
Les règles du jeu sont simples. Les deux équipes (qui seront amoureusement baptisées Les Revanchards et les Fayots au bout des deux premières manches) ont un genre de film prédéfini (mais à tordre et détourner à volonté) : le film de mafia (« Wouuuhouuuuu !! » rugissent en cœur les deux camps).
Deux points de scénarios leurs sont imposés. A partir de là, chaque équipe choisit de quelle manière leur histoire ira d’un point à l’autre. On ajoute à cela des contraintes (plus communément appelées moteurs à imagination) du style « Vous devrez caser telle réplique, personnage secondaire ou accessoire ».

Premier point : Raphaëlle a donné rendez-vous à Gabriel à l’entrée du train fantôme pour lui annoncer une nouvelle importante (autant dire le point de départ le plus vague du monde : parfait !).
Deuxième point : Raphaëlle se réveille dans le carrosse du train, sans le moindre souvenir de ce qui s’est passé.
Accessoire imposé : Une trousse à pharmacie.
Huit minutes pour relier les deux points.
C’est parti.
Les propositions fusent dans tous les sens :
« De la drogue ? »
« Trafic de médicaments ? »
« Des amoureux en fuite ? »
« Train fantôme, couverture pour la mafia ? Des échanges illicites dans le noir du manège ! »
« Deux familles ennemies à la Roméo et Juliette ? »

Et ça ne fait que commencer. A la fin du chrono, les deux équipes lancent leurs comédiens d’improvisation sur scène pour jouer le morceau de bravoure scénaristique imaginé à l’instant. Nous aurons à cette occasion le droit au « cadavre le plus nombreux de tous les temps » (comprenez « le comédien jouant tous les morts d’une fusillade, les uns après les autres »), les prises de drogues les plus tordantes possibles, des actrices jouant des bouées humaines, des amours contrariés entre débiles épatants, des votes à mains et poings levés, des rires, des applaudissements, des rires, et encore une belle couche de rires par-dessus tout ça.

Deux autres sessions ont lieu le soir-même dans deux autres bars de Valence. Je n’en ai eu que des échos mais il semblerait que cette édition soit une véritable réussite. Le moral et l’imagination sont au beau fixe partout où la Mafia Princesse a orchestré ses cadavres définitivement exquis.

Rendez-vous ce soir à 18h au Pop-up pour les représentations de toutes les histoires imaginées, à l’issue desquelles un vote élira le meilleur bordel scénaristique pondu dans la journée. Inutile de dire que nombreux sont ceux qui attendent déjà la session de l’année prochaine.

Rémi T.

Comme moult autres réjouissances, c’est dans un bar que se sont déroulés les Cadavres exquis géants du festival organisés par le collectif de scénaristes baptisé La Mafia Princesse.

Ça commence dans un gros bordel (je crois bon d’ajouter que ça continue à peu près de la même façon). Quand nous entrons dans le bar, les participants (scénaristes, comédiens d’improvisation et amateurs) se sont déjà dispatchés en deux équipes bruyantes et joyeuses. Aucune glace à briser, personne ne reste dans son coin, tout le monde sourit et discute dans une ambiance très bon enfant.

C’est parti. L’intervenante demande laborieusement le silence dans ce capharnaüm aussi impatient de jouer qu’incapable de tenir en place.
Les règles du jeu sont simples. Les deux équipes (qui seront amoureusement baptisées Les Revanchards et les Fayots au bout des deux premières manches) ont un genre de film prédéfini (mais à tordre et détourner à volonté) : le film de mafia (« Wouuuhouuuuu !! » rugissent en cœur les deux camps).
Deux points de scénarios leurs sont imposés. A partir de là, chaque équipe choisit de quelle manière leur histoire ira d’un point à l’autre. On ajoute à cela des contraintes (plus communément appelées moteurs à imagination) du style « Vous devrez caser telle réplique, personnage secondaire ou accessoire ».

Premier point : Raphaëlle a donné rendez-vous à Gabriel à l’entrée du train fantôme pour lui annoncer une nouvelle importante (autant dire le point de départ le plus vague du monde : parfait !).
Deuxième point : Raphaëlle se réveille dans le carrosse du train, sans le moindre souvenir de ce qui s’est passé.
Accessoire imposé : Une trousse à pharmacie.
Huit minutes pour relier les deux points.
C’est parti.
Les propositions fusent dans tous les sens :
« De la drogue ? »
« Trafic de médicaments ? »
« Des amoureux en fuite ? »
« Train fantôme, couverture pour la mafia ? Des échanges illicites dans le noir du manège ! »
« Deux familles ennemies à la Roméo et Juliette ? »

Et ça ne fait que commencer. A la fin du chrono, les deux équipes lancent leurs comédiens d’improvisation sur scène pour jouer le morceau de bravoure scénaristique imaginé à l’instant. Nous aurons à cette occasion le droit au « cadavre le plus nombreux de tous les temps » (comprenez « le comédien jouant tous les morts d’une fusillade, les uns après les autres »), les prises de drogues les plus tordantes possibles, des actrices jouant des bouées humaines, des amours contrariés entre débiles épatants, des votes à mains et poings levés, des rires, des applaudissements, des rires, et encore une belle couche de rires par-dessus tout ça.

Deux autres sessions ont lieu le soir-même dans deux autres bars de Valence. Je n’en ai eu que des échos mais il semblerait que cette édition soit une véritable réussite. Le moral et l’imagination sont au beau fixe partout où la Mafia Princesse a orchestré ses cadavres définitivement exquis.

Rendez-vous ce soir à 18h au Pop-up pour les représentations de toutes les histoires imaginées, à l’issue desquelles un vote élira le meilleur bordel scénaristique pondu dans la journée. Inutile de dire que nombreux sont ceux qui attendent déjà la session de l’année prochaine.

Rémi T.