Délicieuses dépouilles

A l’issue de la première séance du Cadavre Exquis mercredi soir au bar le Cause Toujours, nous avons eu la chance d’interviewer trois des talentueux comédiens qui ont donné vie aux scénarios écrits en temps records par les deux équipes adversaires. Le principe est simple : deux équipes s’affrontent en écrivant chacune un scénario devant partir d’un point A (par exemple : une course-poursuite en voiture !) et arrivant à un point B (tels que de mystérieux coups à la porte…). Les deux fragments proposés sont ensuite interprétés par deux duos de comédiens devant les spectateurs dont les applaudissements serviront de jury.

Les quatre comédiens, s’ils ne sont pas des professionnels, n’ont rien d’amateurs. Hélène Coja, Sam Abed, Michèle Bouanchaud et Sam Gounon sont rompus aux us de l’improvisation, qu’il pratiquent à Valence chaque semaine depuis des années pour certains d’entre eux. De fait, Sam et Sam (ça ne s’invente pas) participent au Cadavre Exquis du festival depuis son installation à Valence il y a six ans, tandis qu’Hélène les a rejoint deux ans plus tard. Michèle quant à elle, habituée de l’impro, rejoint les trois compères pour son premier Cadavre Exquis Géant, avec une performance qui ne dépareille pas du talent de l’équipe.

Quelle est l’origine de votre collaboration avec Valence Scénario ?

SAM A. Un soir, on jouait dans un bar il y a quelques années et on a croisé Isabelle Massot (déléguée générale du festival, ndlr) qui était là en spectatrice avec Céline Richard (responsable du protocole et de la programmation artistique, ndlr). Elle a trouvé tout ça super sympa et on a sympathisé. Elle nous a rappelés et nous a dit qu’elle avait l’idée de nous mettre dans le programme et c’est comme ça que tout a commencé.

Et pour vous qu’est-ce qui change entre les improvisations habituelles et le Cadavre Exquis Géant du festival, en tant que comédiens ?

SAM G. C’est la chose écrite. Même si on joue quelques minutes après que ça a été écrit, néanmoins on a une trame que l’on n’a pas lorsqu’on est en import. En import on a juste un thème.
SAM A. Ce qui est intéressant c’est qu’on est vraiment au service du scénario. C’est vraiment par de l’écriture que l’on est amené au jeu.
HELENE Il y a l’échange avec le public aussi, le fait de construire avec eux l’histoire, d’essayer de respecter le plus possible les idées qui ont été amenées. C’est génial ça.

A quel degré le Cadavre Exquis est-il écrit ? Lorsque vous entrez sur scène, est-ce que vous avez un texte déjà dialogué ?

SAM A. En fait, c’est la trame qui est écrite. Il y a quelques mots qui ressortent, mais nous le dialogue on l’invente. Je ne dis pas de bêtises, hein ?
HELENE Après ça dépend des séquences, il y a eu des séquences où on nous donnait une phrase à placer précisément.
SAM A. Après le reste c’est la trame de l’histoire : il se passe ça, on fait le déroulé, et hop on y va avec nos mots.
HELENE Souvent il y a quelques éléments de détails, par exemple sur une séquence il y avait une Deux-Chevaux avec des vitres teintées. Des choses qui, si on les intègre tant mieux, si on ne les intègre pas ça ne change pas vraiment l’histoire ; mais c’est bien de les intégrer ça fait plaisir à tout le monde et bien souvent ça amène du sel à l’histoire.

Les quatre comédiens, s’ils ne sont pas des professionnels, n’ont rien d’amateurs. Hélène Coja, Sam Abed, Michèle Bouanchaud et Sam Gounon sont rompus aux us de l’improvisation, qu’il pratiquent à Valence chaque semaine depuis des années pour certains d’entre eux. De fait, Sam et Sam (ça ne s’invente pas) participent au Cadavre Exquis du festival depuis son installation à Valence il y a six ans, tandis qu’Hélène les a rejoint deux ans plus tard. Michèle quant à elle, habituée de l’impro, rejoint les trois compères pour son premier Cadavre Exquis Géant, avec une performance qui ne dépareille pas du talent de l’équipe.

Quelle est l’origine de votre collaboration avec Valence Scénario ?

SAM A. Un soir, on jouait dans un bar il y a quelques années et on a croisé Isabelle Massot (déléguée générale du festival, ndlr) qui était là en spectatrice avec Céline Richard (responsable du protocole et de la programmation artistique, ndlr). Elle a trouvé tout ça super sympa et on a sympathisé. Elle nous a rappelés et nous a dit qu’elle avait l’idée de nous mettre dans le programme et c’est comme ça que tout a commencé.

Et pour vous qu’est-ce qui change entre les improvisations habituelles et le Cadavre Exquis Géant du festival, en tant que comédiens ?

SAM G. C’est la chose écrite. Même si on joue quelques minutes après que ça a été écrit, néanmoins on a une trame que l’on n’a pas lorsqu’on est en import. En import on a juste un thème.
SAM A. Ce qui est intéressant c’est qu’on est vraiment au service du scénario. C’est vraiment par de l’écriture que l’on est amené au jeu.
HELENE Il y a l’échange avec le public aussi, le fait de construire avec eux l’histoire, d’essayer de respecter le plus possible les idées qui ont été amenées. C’est génial ça.

A quel degré le Cadavre Exquis est-il écrit ? Lorsque vous entrez sur scène, est-ce que vous avez un texte déjà dialogué ?

SAM A. En fait, c’est la trame qui est écrite. Il y a quelques mots qui ressortent, mais nous le dialogue on l’invente. Je ne dis pas de bêtises, hein ?
HELENE Après ça dépend des séquences, il y a eu des séquences où on nous donnait une phrase à placer précisément.
SAM A. Après le reste c’est la trame de l’histoire : il se passe ça, on fait le déroulé, et hop on y va avec nos mots.
HELENE Souvent il y a quelques éléments de détails, par exemple sur une séquence il y avait une Deux-Chevaux avec des vitres teintées. Des choses qui, si on les intègre tant mieux, si on ne les intègre pas ça ne change pas vraiment l’histoire ; mais c’est bien de les intégrer ça fait plaisir à tout le monde et bien souvent ça amène du sel à l’histoire.