Scénarios en séries !

Un joli quintette de séries présenté cet après-midi au Lux lors de la compétition officielle. On observe la grande diversité des projets, politique, historique, moderne-fantastique, social et science fiction. Devant une salle comble, les auteurs se succèdent avec énergie et la ferveur de défendre leur projet face à des questions du public parfois pièges.

Édouard Brasey ouvre le bal avec son projet intitulé Protection très rapprochée. Il nous propose alors une étonnante plongée dans le milieu de la protection officielle des présidents. Mais loin d’un assommant et déjà vu thriller politique, c’est dotée d’un certain humour décalé que Brasey nous fait entrer dans son 8x52 min. La GSPR, organisation officielle créée en 1983 par Mitterrand, est ici révoquée par un nouveau président. Son dirigeant reconstitue l’organisation en secret et commence une enquête sur ce nouveau président à l’attitude étrange. La particularité toute étonnante de cette agence ? Elle se nomme les « Anges Gardiens » et ses spécialistes, borderline et atypiques, se donnent des noms d’animaux fantastiques comme Sphinx, Licorne ou encore Dragon. On s’imagine alors aisément l’ambiance un peu folle et a la fois ancrée dans une actualité politique tendue dans laquelle nous plonge Protection très rapprochée.
Souvenir de Sobibor, dont le titre fut amèrement reproché à l’auteur par un membre du public, s’intéresse à la relation entre une jeune fille mal dans sa peau et ses grands-parents, son grand-père ayant été officier nazi au camp de Sobibor. La série est tirée du roman éponyme et s’intéresse au rapport au corps, vecteur des transmissions qu’elles soient positives ou terribles, et des crises familiales.
Fabrice Lang et son Olympe 2.0 nous propose une critique acide et décalée de la question de la popularité à travers le retour de Zeus. Lui et sa clique olympienne, guidée par un responsable en communication loser, font leur grand retour sur Instagram, Twitter et autres... Retour qui ne sera malheureusement pas couronné de gloire comme le prévoyait le dieu des dieux.
Affaires sous X de Joshua Darche, Guillaume Hecht et Stéphanie Parfait, est une série mêlant une arche dramatique feuilletonnante à des épisodes traitant chaque cas de manière bouclée. La série s’intéresse à des personnes nées sous X en recherche de leurs origines et pose notamment une question d’ordre social et moral : quel droit doit prévaloir sur l’autre de celui de la mère à se cacher ou de l’enfant à retrouver d’où il vient.
Enfin Worldbox de Pauline Pinson nous fut pitché dans une mise en scène très recherchée relevant d’un monologue de théâtre et esquivant ainsi les fréquents cafouillages propres à l’exercice oral. Pauline Pinson nous présente donc son projet du point de vue d’une entreprise de jeu futuriste. Le concept de la compagnie est d’installer chez les joueurs une sorte d’aquarium dans lequel évoluent de petits personnages. Une joueuse va alors se laisser prendre au jeu et finir par s’y plonger complètement... à ses risques et périls !

Cette brochette de créateurs fut revivifiante pour les spectateurs, plongeant ceux-ci dans des univers originaux et personnels à la fois. De belles séries dont on n’attend plus que de les voir s’animer !

Édouard Brasey ouvre le bal avec son projet intitulé Protection très rapprochée. Il nous propose alors une étonnante plongée dans le milieu de la protection officielle des présidents. Mais loin d’un assommant et déjà vu thriller politique, c’est dotée d’un certain humour décalé que Brasey nous fait entrer dans son 8x52 min. La GSPR, organisation officielle créée en 1983 par Mitterrand, est ici révoquée par un nouveau président. Son dirigeant reconstitue l’organisation en secret et commence une enquête sur ce nouveau président à l’attitude étrange. La particularité toute étonnante de cette agence ? Elle se nomme les « Anges Gardiens » et ses spécialistes, borderline et atypiques, se donnent des noms d’animaux fantastiques comme Sphinx, Licorne ou encore Dragon. On s’imagine alors aisément l’ambiance un peu folle et a la fois ancrée dans une actualité politique tendue dans laquelle nous plonge Protection très rapprochée.
Souvenir de Sobibor, dont le titre fut amèrement reproché à l’auteur par un membre du public, s’intéresse à la relation entre une jeune fille mal dans sa peau et ses grands-parents, son grand-père ayant été officier nazi au camp de Sobibor. La série est tirée du roman éponyme et s’intéresse au rapport au corps, vecteur des transmissions qu’elles soient positives ou terribles, et des crises familiales.
Fabrice Lang et son Olympe 2.0 nous propose une critique acide et décalée de la question de la popularité à travers le retour de Zeus. Lui et sa clique olympienne, guidée par un responsable en communication loser, font leur grand retour sur Instagram, Twitter et autres... Retour qui ne sera malheureusement pas couronné de gloire comme le prévoyait le dieu des dieux.
Affaires sous X de Joshua Darche, Guillaume Hecht et Stéphanie Parfait, est une série mêlant une arche dramatique feuilletonnante à des épisodes traitant chaque cas de manière bouclée. La série s’intéresse à des personnes nées sous X en recherche de leurs origines et pose notamment une question d’ordre social et moral : quel droit doit prévaloir sur l’autre de celui de la mère à se cacher ou de l’enfant à retrouver d’où il vient.
Enfin Worldbox de Pauline Pinson nous fut pitché dans une mise en scène très recherchée relevant d’un monologue de théâtre et esquivant ainsi les fréquents cafouillages propres à l’exercice oral. Pauline Pinson nous présente donc son projet du point de vue d’une entreprise de jeu futuriste. Le concept de la compagnie est d’installer chez les joueurs une sorte d’aquarium dans lequel évoluent de petits personnages. Une joueuse va alors se laisser prendre au jeu et finir par s’y plonger complètement... à ses risques et périls !

Cette brochette de créateurs fut revivifiante pour les spectateurs, plongeant ceux-ci dans des univers originaux et personnels à la fois. De belles séries dont on n’attend plus que de les voir s’animer !