Martin Valente - Parrain scénariste de la compétition création

À la sortie du MIIE, nous avons pu discuter avec Martin Valente, scénariste réalisateur invité, et parrain du projet « En sursis », en lice pour la compétition création au forum des auteurs. Rencontre...

Martin Valente – Je suis déjà venu en tant que parrain au Marathon en 2009 et le suis à nouveau cette année pour la compétition création. C’est bien de pouvoir voir ce que d’autres font, et d’encadrer de jeunes auteurs, avec la fraîcheur qu’ils amènent, au delà de la technique pure du scénario. L’essentiel, c’est de leur apporter le recul nécessaire sur le projet sur lequel ils travaillent depuis des mois. Apporter un regard plus froid, à la fois du point de vue du producteur et du scénariste.

À Valence Scénario, on revoit des gens qu’on connaît mais qu’on n’a pas le temps de voir autrement pour échanger sur les projets en cours. À Paris, on voit toujours les mêmes, ceux avec qui on a travaillé, appartenant à un petit cercle de connaissance. Au festival, les différents « cercles » se rencontrent.

Lorsqu’on est en phase d’écriture, c’est souvent solitaire. Ici, on s’aperçoit qu’on est plein d’autres solitaires qui partage les mêmes choses. On pas besoin tellement de se parler pour savoir comment se passe l’écriture.

J’écris souvent seul. J’aimerais bien qu’un scénariste me propose un scénario que j’ai envie de réaliser. Ça me ferait sauter la case écriture et ça me permettrait de rentrer dans l’univers de quelqu’un d’autre. Quelque soit les histoires qu’on raconte, souvent très différentes, on a toujours la même thématique. Ça permet de voir d’autres choses. Mais pour l’instant, dans tout ce qu’on ma proposé jusqu’ici, je n’ai jamais trouvé mon compte.

Réaliser le scénario de quelqu’un d’autre n’est une démarche très courante en France, parce qu’on a beaucoup d’étiquettes. Soit on est auteur-réalisateur, soit on est réalisateur-technicien.

J’ai toujours écris, des nouvelles, du théâtre et pas forcément dans l’idée de réaliser. Le cinéma ça me paraissait très compliqué... Ce qui est difficile dans l’écriture cinématographique, c’est qu’elle ne sert à rien si le film ne se fait pas.

J’ai surtout pris rendez vous au Marché interactif de l’image et de l’écrit avec des gens que je connaissait de nom. Ce Marché est très important surtout pour les jeunes auteurs, pour rencontrer les gens visuellement, autrement que par un courrier-type. Et prévoir une nouvelle rencontre à Paris même si c’est très dur de pitcher son projet en 5 minutes. Les producteurs sont toujours à la recherche de projets, car ils ne lisent que ceux des gens qu’ils connaissent déjà. Au MIIE, ils peuvent prendre un coup de jeune. Mais il ne faut pas rêver, c’est quand même un métier très dur. Encore plus pour la télé où il faut répondre à la demande des chaînes. Au cinéma, les projets peuvent être plus libre, et s’affranchir de plus de règles. Le festival donne une formidable confiance aux auteurs qui viennent rencontrer des gens en chair et en os et amorcer quelque chose. Souvent dans une carrière, ce qui donne le plus de force et l’envie de continuer, ce sont des gens qui vous donnent confiance, et pas forcément qui vous aident concrètement. Ça permet de se donner une légitimité, de se dire « je suis scénariste », simplement à l’aide d’un regard ou d’une phrase encourageante.

Martin Valente – Je suis déjà venu en tant que parrain au Marathon en 2009 et le suis à nouveau cette année pour la compétition création. C’est bien de pouvoir voir ce que d’autres font, et d’encadrer de jeunes auteurs, avec la fraîcheur qu’ils amènent, au delà de la technique pure du scénario. L’essentiel, c’est de leur apporter le recul nécessaire sur le projet sur lequel ils travaillent depuis des mois. Apporter un regard plus froid, à la fois du point de vue du producteur et du scénariste.

À Valence Scénario, on revoit des gens qu’on connaît mais qu’on n’a pas le temps de voir autrement pour échanger sur les projets en cours. À Paris, on voit toujours les mêmes, ceux avec qui on a travaillé, appartenant à un petit cercle de connaissance. Au festival, les différents « cercles » se rencontrent.

Lorsqu’on est en phase d’écriture, c’est souvent solitaire. Ici, on s’aperçoit qu’on est plein d’autres solitaires qui partage les mêmes choses. On pas besoin tellement de se parler pour savoir comment se passe l’écriture.

J’écris souvent seul. J’aimerais bien qu’un scénariste me propose un scénario que j’ai envie de réaliser. Ça me ferait sauter la case écriture et ça me permettrait de rentrer dans l’univers de quelqu’un d’autre. Quelque soit les histoires qu’on raconte, souvent très différentes, on a toujours la même thématique. Ça permet de voir d’autres choses. Mais pour l’instant, dans tout ce qu’on ma proposé jusqu’ici, je n’ai jamais trouvé mon compte.

Réaliser le scénario de quelqu’un d’autre n’est une démarche très courante en France, parce qu’on a beaucoup d’étiquettes. Soit on est auteur-réalisateur, soit on est réalisateur-technicien.

J’ai toujours écris, des nouvelles, du théâtre et pas forcément dans l’idée de réaliser. Le cinéma ça me paraissait très compliqué... Ce qui est difficile dans l’écriture cinématographique, c’est qu’elle ne sert à rien si le film ne se fait pas.

J’ai surtout pris rendez vous au Marché interactif de l’image et de l’écrit avec des gens que je connaissait de nom. Ce Marché est très important surtout pour les jeunes auteurs, pour rencontrer les gens visuellement, autrement que par un courrier-type. Et prévoir une nouvelle rencontre à Paris même si c’est très dur de pitcher son projet en 5 minutes. Les producteurs sont toujours à la recherche de projets, car ils ne lisent que ceux des gens qu’ils connaissent déjà. Au MIIE, ils peuvent prendre un coup de jeune. Mais il ne faut pas rêver, c’est quand même un métier très dur. Encore plus pour la télé où il faut répondre à la demande des chaînes. Au cinéma, les projets peuvent être plus libre, et s’affranchir de plus de règles. Le festival donne une formidable confiance aux auteurs qui viennent rencontrer des gens en chair et en os et amorcer quelque chose. Souvent dans une carrière, ce qui donne le plus de force et l’envie de continuer, ce sont des gens qui vous donnent confiance, et pas forcément qui vous aident concrètement. Ça permet de se donner une légitimité, de se dire « je suis scénariste », simplement à l’aide d’un regard ou d’une phrase encourageante.